Une gare et un Centre de la nature
Publié le 23 janvier 2015 par Raymond Viger
Je remonte la 53e avenue à Pointe-aux-Trembles jusqu’à la rue Sherbrooke. Je dois arrêter au feu de circulation qui est au rouge. En face de moi se trouve la caserne de pompiers.
Sur le terrain, j’y vois des ombres se déplacer. En portant attention, je remarque deux jeunes chevreuils. Possiblement des bébés qui doivent s’habituer à passer leur premier hiver. Les parents n’y sont pas. Des jeunes seuls et abandonnés ou en fugue? À la recherche e d’un peu de nourriture ou de chaleur?
J’ai décidé de traverser dans le stationnement de la caserne pour les observer quelques instants. Jusqu’à ce qu’ils disparaissent derrière la caserne.
Je demeure tout près du Centre de la nature de Pointe-aux-Trembles. Plusieurs familles de chevreuils y habitent. Il n’est pas rare d’en voir sortir de leur habitat pour venir roder sur la rue Sherbrooke qui borde leur environnement.
En retournant à la maison, je passe devant les constructions d’une gare pour le futur train de banlieue. Une construction massive qui change le décor. Elle n’est pas encore terminée et déjà j’ai l’impression que toute cette machinerie vient déranger l’équilibre précaire des animaux du Centre de la Nature.
Parce que non seulement cette voie ferrée longe le Centre de la Nature mais le traverse aussi. Tous ces aménagements se font à la porte même d’un sanctuaire d’oiseaux et d’animaux qui y vivent en toute liberté.
Comme la mer qui érode le rivage, la civilisation vient de gruger encore un peu un territoire qui ne sait pas comment se protéger contre l’envahisseur.
En espérant vous revoir encore chers chevreuils.
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