Le PSN+ du mois réapparait pour un mois de Janvier 2015 haut en choix et en couleurs ! Notre coeur pose son ancre sur inFamous First Light, une exclusivité PlayStation 4 qui a beaucoup de choses à nous dire et qui mérite mille défenses !
La sélection de Janvier 2015 a été marquée par une grande diversité quoiqu’en dise les mauvaises langues !
A la question pourquoi … Nous pourrions répondre parce que. Eh bien non : vous le savez ! L’on doit déjà à notre partenaire CollecZone l’essai d’un Schwarzenegger pixelisé dans Duke Nukem Megaton qui avait un gout profondément « vieille école » sur PlayStation Vita. Faute de temps, l’autre tendance rétro en lisse pour être notre coup de coeur de Janvier 2015 était supposé être Duck Tales Remastered. Il s’est avéré plus naturel de prendre la défense de quelque chose de nouveau, de dernier cri, qui a encore tout à prouver dans l’estime des joueurs !
Infamous First Light : jeu complet et introductif
Au fil des jours et des premières idées de joueurs non sensibilisés, inFamous First Light ne serait pas un jeu complet. Certes, la production de SuckerPunch n’est pas facturée au prix d’un jeu traditionnel (Moins de 15€ initialement); n’a pas bénéficié des mêmes promotions publicitaires ni, encore moins, de critiques aussi positives que d’autres créations sélectionnés pour le mois de Janvier 2015. Le premier réflexe serait donc d’essayer, le moyen le plus simple pour se convaincre qu’effectivement, inFamous First Light est un jeu vidéo pour PlayStation 4 à part entière.
Défaut et qualité en cette fin du mois de Janvier 2015 : inFamous, la perle du studio Sucker Punch, ne provoque pas de chocs cérébraux pour la complexité de son scénario. Il constitue une introduction à l’épisode plébiscité inFamous Second Son, ce dernier ayant par ailleurs été testé dans nos colonnes. En matière de temps, sa durée de vie correspond à l’idéal d’un divertissement. Au maximum, pour les joueurs aguerris ou curieux, l’expérience durera au maximum 10h. En d’autres termes, il suffit de se concentrer quelques heures en fin de journée un Dimanche et éventuellement un Samedi soir pauvre en loisirs pour clore l’expérience inFamous First Light. Un détail futile aux yeux des abonnés annuels mais que l’on sait extrêmement frustrant à la manette de joueurs occasionnels : vous aurez donc le temps de profiter entièrement de votre jeu gratuit avant la fin du mois, avant la fin de votre abonnement au programme PSN+.
Quelle preuve pourrait être plus convaincante qu’une parution sur blu-ray, disponible un peu partout et munie d’une notice ? Sony a tenu a affiner une création courte, mais complète, différente de nos habitudes mais pourtant supervisée de A à Z. Le souci du détail a été n’a pas été de ne reprendre « que » l’apparence d’un véritable jeu : en se dotant de trophées et d’une coquette liste en outre, PlayStation 4 s’attire la sympathie d’une création facile, accessible et riche de contenu.
Une couche de Platine et une plâtrée de trophées
De mémoire de joueur, la franchise inFamous constitue probablement les jeux les plus accessibles dans l’acquisition des fameux trophées platine. Pour la PlayStation 4, il n’y a qu’un pas pour affirmer qu’inFamous First Light soit l’un des jeux les plus facilement terminés à 100% par les joueurs.
La raison tient presque de l’évidence. Chaque opus sait concilier un équilibre entre une progression crescendo, une jouabilité agréable et des objectifs parfaitement accessibles. Simplicité, divertissement et oeuvre décomplexée, les épisodes inFamous n’ont, à notre goût, pas été assez loués pour leurs qualités. Les trophées traduisent idéalement la réussite de ce mélange audacieux et contribuant à l’identité de la franchise de Sucker Punch.
Faites coïncider les 10h de jeu à 10h de déblocage de trophées : il ne faudra pas un chronomètre plus important pour venir à bout de l’entièreté du jeu et tourner la page. Bref, louer à titre de récompense inFamous First Light est une belle récompense. A 10€ ou moins, le jeu video était une aubaine pour les chasseurs de trophées et les amateurs de nouvelles productions sur PlayStation 4. Autant dire que l’offre est indiscutablement intéressante …
L’art de la décade
inFamous First Light n’a rien à voir avec une période de 10 années. Par contre, il doit son aspect agréable à deux éléments fondamentaux : une héroïne féminine intrigante qui occupe le premier rôle puis une dimension arcade très nette, une tournure qui n’avait pas manqué de nous saisir lors de notre test d’inFamous First Light.
Dans une époque où créer un personnage féminin est dit « compliqué à mettre en oeuvre » (Ubisoft, développeur de l’année 2014!), Sucker Punch a mené ses idées jusqu’au bout. Ou plutôt a été conscient qu’un univers ne peut être entièrement masculin. Que les héroïnes existent et qu’elles sont à l’image de personnages masculins jusqu’alors incarnés par les joueurs. Le résultat s’avère satisfaisant et un peu plus dans la manière de s’insérer et de compléter de nombreuses zones d’ombres de l’épisode inFamous : Second Son. Plus de possibilités, de nouvelles mécaniques, mais une carte réduite et un bac à sable moins complet entachent l’expérience.
L’intégration des défis est, elle aussi, très « guidée ». Tous les descriptifs et les moyens de les obtenir sont indiqués.
Défis et salles d’essais fondent la dimension arcade d’inFamous First Light. Pour résumer, les joueurs ont une carte blanche pour faire un usage sans limite des pouvoirs uniques développés par l’héroïne Fetch Abigail. Bien entendu, le principe de Beat’em All est plus que jamais réaffirmé. Pour autant, les possibilités sont voués à un habile mélange entre l’acquisition d’un score, si possible le plus élevé dans votre liste d’amis-joueurs ainsi que l’usage débridé des multiples compétences. Tout détruire dans un spectacle pyrotechnique, oui, il y a l’idée d’offrir un plaisir décérébré et complètement abusé tout en contrôlant une difficulté graduelle : des accessoires augmentent vos pouvoirs tandis que les ennemis et leur puissance augmentent en parallèle …
L’occasion est suffisamment rare pour être soulignée : Sony s’était doté d’une production taillée pour accompagner sa PlayStation 4 en de nombreux points de vue (Graphisme, fluidité …) et l’offre aujourd’hui pour sa console millionnaire. inFamous First Light est, en quelque sorte, un jeu de commande. Plus qu’une démo, plus qu’un essai ou un gros contenu payant téléchargeable, Fetch Abigail est devenue, pour le Blog La Maison Musée, un des coups de coeur de l’année 2014 à apprécier en ce mois chrysalide de Janvier 2015.