Merci aux
éditions Oskar!
Le maître de la pierre cachée est le deuxième tome de la trilogie des Maîtres alchimistes. A la fin du premier livre, alors que son maître venait de perdre la vie, Martin avait fui Rouen. Sans qu’il soit au courant, la douce Norine l’avait suivi. Ils vivent désormais une belle histoire d’amour chez Maître Ephréazard à qui Martin a apporté la formule de l’élixir de longue vie. Formule qui, premièrement, les met en danger et que, deuxièmement, Martin va devoir réaliser pour obtenir la pierre philosophale.
Entre les cauchemars du jeune homme, ses souvenirs, ses réflexions et la fin de son apprentissage, le héros de Claude Diologent emmène de nouveau le lecteur avec lui au cœur de ce seizième siècle d’une grande dureté. Plus profondément cette fois et avec beaucoup de spiritualité. Comme le précise l’auteur à la fin de l’ouvrage, « l‘alchimie appartient à une époque où magie, science et religion n’étaient pas séparées. Le monde des alchimistes était un monde expérimental et poétique ». Et voilà sûrement aussi pourquoi il fallait que l’auteur ait cette plume si sensible, si romantique pour guider ces êtres dévoués autant l’un à l’autre qu’à leur œuvre.
Chasse aux sorcières, peste, « road chapitres » sur les chemins de Compostelle, surprises, protagonistes très attachants, ce récit contient tout ce qu’il faut confirmer son charme et captiver du début à la fin. En conclusion, une page de l’Histoire s’ouvre ici de manière plutôt originale. Cette entreprise pleine de curiosités est tout à fait la bienvenue.
Présentation de l’éditeur :
1564. Après la mort tragique de Balsamo, Martin continue son initiation chez l’alchimiste juif Éphréazard, qui le prépare au Grand Œuvre : obtenir la Pierre philosophale. Martin ne l’accomplira pas seul ; Norine, bravant tous les dangers, l’a rejoint à Bruxelles et est initiée par l’épouse du Maître. Ensemble ils vont traverser de nombreuses épreuves et trouver, à Vézelay, le lieu de révélation de leur destinée. Mais le fanatisme et l’obscurantisme sont eux aussi à l’œuvre, portant jusque dans le cœur spirituel du royaume le fer sanglant des guerres de religion…