Est-il certain que nous ayons un jour été ?
Ou que cela n’ait pas été trop tard ?
Sur quelles plaques avons-nous donc gravé
nos images plus noires que noir ?
Lessivées, lavées par les pluies du temps,
les images des blanches villes et des villages.
Et nous voilà donc : quelques poètes survivants
avec les chiens vagabonds.
***
Zbyněk Hejda (Hradec Králové, République tchèque 1930-2013) – Valse mélancolique (1995) – Traduit du tchèque par Erika Abrams