C’est désormais une tradition, chaque année, on à le droit de mettre sa plus belle capuche et changer l’histoire en butant un peu de templiers. Nous voilà donc avec ce Assassin’s creed unity, qui se déroule à un endroit et une époque longtemps fantasmé par les joueurs : Paris, en pleine époque de révolution ! Honnêtement, si j’ai toujours été fan de la saga, je trouvais que l’époque de certains volet ne correspondait pas vraiment au mythe de la confrérie des assassins, si l’époque d’Altair et d’Ezio s’y prêtait parfaitement, je trouvais que l’époque du 3 et surtout de Black Flag ne s’y prêtait vraiment pas. Pour ce dernier, fallait quand même faire la concession d’un assassin pirate ! Bon, j’ai aimé l’opus malgré tout !
Pour ce qui est de l’époque de ce Unity, là, on touche vraiment à une époque ou la confrérie des assassins y trouve parfaitement sa place, cette époque ou la France se révolte, époque qui changera le pays à tout jamais. Se dire que les assassins ont filé un petit coup de main à cette époque, je trouve ça plutôt sympa, n’en déplaise à Mélenchon !
La particularité de ce nouveau volet, c’est qu’il est disponible uniquement sur les nouvelles consoles, si vous n’avez ni PS4, ni Xbox One, ni un PC de bourrin, et bien vous ne connaitrez pas les joie de se balader à Paris. Malgré tout, un autre épisode est sorti sur ps3 et 360 pour ceux qui n’ont pas encore pu se tourner vers la next-gen, il s’agit d’Assassin’s creed Rogue, qui se passe entre Black Flag et le troisième volet.
Bon, parlons donc du jeu, et si vous suivez l’actualité des jeux-vidéo, vous n’êtes pas sans savoir les nombreux reproches de bugs que le jeu à eu, personnellement, je n’en ai eu qu’un pour le moment, mon personnage qui passe à travers le sol et qui saute dans le vide. Mais sinon, je n’ai pas eu d’autres problème, en tout cas, rien qui m’ait empêché le plaisir de jouer. Il y a tout de même quelques petits défauts dont je reviendrais un peu plus tard dans l’article.
Ce nouveau volet à voulu prendre un certain virage sur son gameplay en revoyant sa difficulté à la hausse. En effet, si dans les précédents volets, faire face à une cinquantaine d’ennemis ne faisait pas peur, on s’en sortait assez facilement, ici, même faire face à deux ou trois ennemis pourrait vous envoyer vers la mort car le système de combat à clairement été modifié. Étant habitué à la maniabilité des précédents volets, mes premiers pas dans Paris ont été difficile, les combats ont un système de contre nécessitant à être précis pour pouvoir sortir du combat. En effet, si dans les précédents volet, le système de contre permettait de se sortir d »un combat assez facilement, pour ce dernier volet, les contres demandent à être plus précis. En effet, une jauge apparait à chaque fois qu’un adversaire s’apprête à vous donner un coup, changeant progressivement de couleur, et si vous arrivez à appuyer sur le bouton de contre au moment ou la jauge devient dorée, vous aurez réussi un contre parfait, mais croyez-moi, c’est pas si évident de le maitriser dans les premières heures du jeu. D’ailleurs, on à aussi le cas des ennemis qui nous tirent dessus de loin, dans les précédents volet, il suffisait de prendre un autre garde pour bouclier humain, et l’affaire était plié, là, il n’est pas possible de le faire, il faudra donc compter sur ses réflexes, et enchainé les roulades pour éviter les balles. Je peux vous dire que j’ai hurlé plus d’une fois devant mon écran, le nombre de fois ou je me suis fait tuer à cause de ces gardes avec des flingues, mais bon, ça rajoute du défi par rapport à avant.
Si Assassin’s Creed Unity est l’opus de la nouvelle génération, il n’empêche qu’on à la sensation que cette saga revient un peu à ses origines. En effet, si certains gestes était devenu banale dès les premières heures de jeu (s’assoir sur banc pour se cacher, etc), ici, ils ne seront pas accessible dès le début, il faudra acquérir des points de compétences pour débloquer certains gestes, parfois même les plus banales pour qui est habitué à la saga.
J’ai cité plus haut la difficulté revue à la hausse des combats, du coup, on aurait plus tendance à vouloir jouer à l’infiltration. Le problème avec les précédents volets, c’était que l’infiltration était le gros point faible, si on essayait de se la jouer discret dans les débuts d’une mission, on finissait toujours par être aussi discret qu’un Rhinocéros dans une bibliothèque ! Finalement, la série à revue son gameplay, et à ajouter un système que les joueurs réclamaient depuis longtemps : se mettre à couvert derrière un mur ou un objet, un système tout bête, que d’autres jeux utilisent depuis bien longtemps, mais qui permet de pouvoir enfin faire des mission réellement discrète, d’ailleurs, certaines missions nécessitent de ne pas se faire repérer du tout.
Désormais, on peut personnaliser le personnage totalement, de la capuche au pantalon. Mais il faudra bien choisir car chaque vêtement à sa compétence propre, et certaines fringues vous permettront d’être plus discret, plus résistant, ou encore plus fort en attaque. Finalement, bien plus qu’esthétique, l’équipement est surtout là pour faire selon votre style de jeu.
Le solo rajoute quelques éléments du mode multi des précédents volets, en effet, vous pouvez débloquer des compétences spéciales, comme, par exemple, prendre l’apparence d’une personne proche pour ne pas se faire repérer.
Avec l’histoire principale, viennent s’ajouter les missions « Failles », qui permettent d’aller délivrer d’autres assassins bloqué dans des failles, ces missions permettent d’aller dans un Paris d’une autre époque, notamment en pleine seconde guerre mondiale. Des missions secondaires plutôt sympathiques. Mais l’un des nouveaux ajouts sympa, c’est l’apparition des enquêtes, ce sont des missions secondaires ou l’on doit enquêter sur un meurtre. A travers ces missions, vous devez effectuer un travail d’enquêteur, chercher tous les indices dans les pièces, interrogés l’entourage de la victime, et enfin, accusé le coupable. Dans ces missions, il faudra bien étudier les documents trouvé lors de son enquête, pour réussir à en déduire le coupable. Ainsi, vous pouvez accuser à tort quelqu’un, ce qui fait que votre récompense final en sera diminuer. Honnêtement, ces nouvelles missions sont un ajout vraiment sympa au jeu, et même si les enquêtes ne sont pas très compliqué, il faudra quand même réfléchir un minimum pour les résoudre.
Graphiquement, le jeu est à tombé, les effets de lumières sont somptueux, et voir tout cette foule à certains endroit est impressionnant. Désormais, énormément de bâtiments sont ouverts, du coup, on pourra passer à travers des fenêtres, des portes, à la surprise des habitants qui voient un inconnu s’incrustait chez eux. Et justement, la réussite graphique réside aussi dans les intérieurs, quand on se ballade dans les maisons un peu plus luxueuse, c’est somptueux, on aurait tendance à ne rien faire d’autres que de se balader dans la maison.
Malheureusement, si le jeu est graphiquement très beau, il souffre de quelques défauts, notamment certaines textures mieux réussi que d’autres, mais aussi des ralentissements un peu trop conséquents ainsi que des bugs de collision un peu trop fréquents. Si vous naviguez à travers une foule conséquente, vous allez très vite vous apercevoir que le jeu commence à ramer.
Au niveau de l’histoire principale, si l’histoire d’Arno n’est pas inintéressante, elle n’est tout de même pas la meilleure (elle est mieux que celle du 3, malgré tout !). Malheureusement, et c’est ce que je reproche aux derniers Assassin’s creed, c’est que son personnage principal n’arrive jamais à atteindre la stature iconique d’un Altaïr ou d’un Ezio Auditore. Arno fait plus office de boulet dans la confrérie, qu’autre chose (en gros, si y’a une bourde à faire, il est là !), mais il à tout de même plus de charisme que Connor.
En conclusion, oui, Assassin’s creed souffre malheureusement de beaucoup de bugs, mais, étant joueur de la saga depuis le tout premier, j’ai pris autant de plaisir à y jouer que les précédents. Ce Unity reste un volet à faire pour tout les fans de la saga, car si on s’acharne tous sur ces fameux bugs, il ne faut pas oublier que le jeu est bourrée de bonnes idées. Personnellement, je me suis éclaté dessus !