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Regardez le selfie incroyable de Sylvester Stallone

Publié le 18 janvier 2015 par Weekpeople @Week_people

C'est le selfie qui fait rêver des millions de fans de la saga Rocky. Existe-t-il un seul touriste au monde capable de passer devant le Philadelphia Museum of Art sans se prendre pour Rocky? Poings serrés, bandeau bien ajusté autour du front et thème original de Bill Conti à fond dans les oreilles, tout être humain normalement constitué ressentira l'irrépressible besoin d'avaler les marches quatre à quatre, revisitant là la scène mythique du film éponyme. Comme des millions de fans avant eux, Peter Rowe, Jacob Kerstan et Andrew Wright, trois jeunes californiens, se sont essayés à la montée des marches les plus connues du cinéma américain. Comme des millions avant eux, ils ont levé les bras en arrivant en haut, pour parfaire l'imitation. Sauf que leurs millions de prédécesseurs n'ont pas eu la surprise de tomber sur Sylvester Stallone en personne qui les attendait tranquillement au pied du bâtiment. "Il nous a dit, 'Vous êtes trop rapide, les gars, vous me mettez la honte!", raconte ainsi Peter Rowe. Les trois chanceux ont d'abord cru à un sosie, mais après vérification, pas de doute possible : il s'agissait bien du vrai Stallone, en chair et en os. Flairant la photo collector, l'un d'eux a alors dégainé son portable et immortalisé l'improbable rencontre. "Franchement, quelle était la probabilité de le croiser à cet endroit précis?", confie l'un d'entre eux. Stallone se trouvait en fait à Philadelphie pour le tournage de Creed, le dernier volet de la saga. Est-ce la nostalgie qui l'a conduit à venir saluer les marches qui ont lancé sa carrière? Sortait-il du tournage d'une scène du prochain opus ? Ou était-il venu astiquer la statue à son effigie qui trône fièrement devant l'édifice? Le mystère reste entier. Mais une chose est sûre: les trois amis n'auront pas fait le voyage pour rien. "J'habite à Los Angeles depuis quatre ans et je n'ai jamais croisé une seule célébrité", conclut Jacob Kerstan. Il aura fallu que je traverse le pays pour vivre ça."


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