Un sondage IPSOS réalisé auprès de 1002 Français âgés de 18 ans et plus révèle une importante méconnaissance des maladies mentales et montre l’intérêt de la mise en place de campagnes de communication sur ce thème.
Des pathologies qui interpellent, mais restent peu connues
58% des Français se disent concernée par les maladies mentales, dont 13% personnellement. Pourtant, ils sont 46% à confondre maladies neurologiques (par exemple la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson) et maladies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie).
Une image négative
42% associent même la maladie mentale à la folie et plus d’un tiers seraient gênés de travailler avec un malade mental. 74% des Français les pensent même dangereux pour les autres ou pour eux-mêmes…
Les malades mentaux sont les seuls à souffrir d’une image aussi négative. Ces chiffres sont d’autant plus alarmants, que selon les statistiques, c’est près d’un quart de la population française qui souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie.
Un déficit de prévention criant
Les pathologies mentales font partie des grandes oubliées de la communication santé, une situation qui est largement corroborée par les résultats du sondage.
Aujourd’hui, 84% des Français reconnaissent ne pas être assez informés au sujet des maladies mentales:
- 78% se déclarent mal ou pas informés sur les traitements existants;
- 70% se disent faiblement ou pas informés sur les structures disponibles;
- 55% ne sauraient pas quel professionnel consulter en cas de problème;
- 67% réclament un dépistage précoce.
Il est temps d’investir sur la communication auprès du grand public et des professionnels de santé afin d’améliorer la notoriété et l’image de ces pathologies.