- que samedi, nous célébrerons la Journée mondiale des communications sociales. Mais oui, parlons-nous ! Et faisons résonner les réseaux de nos publications, commentaires, notifications ou likes, en étant attentif à ce qu’on dit ou fait ou reçoit, en attendant le 28, Journée mondiale de la protection des données. Échangeons, échangeons, mais safe. Hier, nous avons fêté la Journée Internationale des câlins. Vous y avez pensé ? Ou vous préfériez attendre de communiquer samedi, avant ? En même temps, tout est un peu décalé, puisque le 13 janvier, c’était la Journée mondiale sans pantalon. Même si ça dépend comment on entend le mot câlin. Mais vous pouvez aussi la prolonger lundi, si vous passez une frontière, en enlaçant les agents, puisque ce sera la Journée mondiale de la Douane. Comme le 26 est la Journée mondiale des lépreux, on eut pu voir en un mois janvier condensé, un douanier sans pantalon enserrer un lépreux pour parler de Facebook en évoquant leurs pizzas préférées, car le 17 fut la Journée internationale de la cuisine italienne. Ne devons-nous vivre que la nuit les jours qui n’ont pas de Journée ?
- que janvier étant bien entamé, il finira bientôt. Préparons février. Le premier, Journée internationale du sport féminin, les machos se lâcheront peut-être avec de très bonnes blagues ou en tendant l’aspirateur ou une serpillière à leur conjointe. Qu’ils poursuivent, si inspirés, avec leurs blagues vaseuses, le 2, Journée mondiale des zones humides. Et s’ils continuent sur leur lancée, il leur faudra attendre le 1er mars, Journée mondiale du compliment, pour se rattraper. A leur risque et péril ! Sans transition et sans rapport quelconque, diète avant le 5, Journée mondiale du Nutella, sans plainte aux copains aux copines des abus de pâte à tartiner de la veille, le 6, puisque ce sera la Journée mondiale sans téléphone mobile. Pas plus qu’à la fin du mois, où personne n’écrira ni ne lira ici lors de la Journée mondiale sans Facebook. Ce jour-là, également Journée internationale des maladies rares, on pensera aussi aux 4, 6, 11, 14, 15, aux Déficits Immunitaires primitifs, aux mutilations génitales, aux épileptiques, aux cardiopathies congénitales, ou au syndrome d’Angelman, parce qu’on peut sourire, mais qu’on peut aussi penser. Ne devons-nous vivre que la nuit les jours qui n’ont pas de Journée ?
- que lorsque février aura passé son tour, mars viendra. Et ensuite, il y aura d’autres mois dans l’année. Mais rassurez-vous, l’ilparaitrait ne comportant que trois paragraphes, vous serez épargnés d’avril à décembre. Mars, déjà, imaginez, malgré ses seuls trente-et-un jours, compte 47 journées. Donc, des journées ont plusieurs journées. Si, si ! Que choisir le 20 ? Fêter, célébrer ou soutenir la santé bucco-dentaire, le conte, la francophonie, les alternatives aux pesticides, le moineau, le macaron, l’alimentation sans viande ou le bonheur ? Le choix est délicat ! Surtout qu’à peine remis, le 21, il faudra se décider entre l’élimination de la discrimination raciale, la marionnette, la musique ancienne, le rangement de bureau, la Trisomie 21, la poésie ou les forêts. Les petits dormeurs feront au boulot ce qu’ils peuvent faire au travail, à la maison ce qui peut être fait au domicile, et ensuite, ils arpenteront rues, campagnes ou montagnes pour faire le reste. Sportives, les Journées ! Ce qui répond à la question suivante : ne devons-nous vivre que la nuit les jours qui n’ont pas de Journée ?
Magazine Humeur
jeudi 22 janvier 2015