Pour préparer l'avenir de nos enfants, il est essentiel de préserver la qualité de nos mers. Le cri d'alarme d'Hubert Reeves pour protéger notre biodiversité.
Au large de l'île de Komodo dans l'archipel indonésien. © Mike Veitch/Biosphoto/AFPNotre Président, Hubert Reeves s'exprime sur lepoint.fr en tant que parrain de la loi pour la biodiversité que nous appelons de nos voeux.
Par HUBERT REEVESUne des revues scientifiques à laquelle je suis abonné, Science, précise les limites à ne pas franchir pour garder notre Terre favorable à Homo sapiens. Et l'on retient de cet article que le dérèglement climatique et l'érosion de la biodiversité sont identifiés comme les deux risques majeurs, l'un influençant l'autre et pouvant, l'un et l'autre, mais aussi l'un ou l'autre, entraîner assez rapidement la biosphère dans un état impropre à assurer la pérennité de notre espèce dans de bonnes conditions.Humanité & Biodiversité, association que je préside, répète depuis des années qu'il faut concevoir la biodiversité comme la dynamique des interactions qui, en permanence, permettent la vie, son développement et sa transmission, sous toutes ses formes..., dont la nôtre.Déjà dans les voeux formulés dans un précédent billet, j'indiquais qu'ayant accepté de parrainer l'Agence française de la biodiversité, je souhaitais sa création rapidement. Parrainer, c'est veiller sur le sort de la filleule ! Refuser, par exemple, qu'elle soit mal dotée, car il faut des moyens pour exister... Ce n'est pas à moi de concevoir le plan de financement, mais recourir au plan d'investissement d'avenir serait d'une grande logique. Car c'est bien de l'avenir qu'il est question.