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Les actes antimusulmans ont dépassé la cote d'alerte en janvier

Publié le 20 janvier 2015 par Bravepatrie

Le bilan intermédiaire publié hier par l’Observatoire national contre l’islamophobie préoccupe les autorités : les actes antimusulmans auraient plus que doublé ce mois-ci par rapport à l’an dernier, dépassant le seuil habituellement considéré comme tolérable. Une alerte a immédiatement été diffusée.

La puissante dépression qui stationne au-dessus de la France depuis les attentats des 7, 8 et 9 janvier provoque un climat lourd et oppressant qui a accru le nombre d’actes antimusulmans à travers le territoire.
S’il est peu probable que les chiffres de 2015 atteignent ceux de 1961 ou 1962, dus respectivement à une crue automnale inhabituelle de la Seine et à la réfection mal indiquée d’un escalier mécanique à la station de métro Charonne, les premiers relevés laissent néanmoins présager d’une année record.
Ce sont en effet pas moins de 116 actes de violences physiques, menaces ou dégradations matérielles qui auraient été enregistrés en une douzaine de jours, soit une augmentation de 110% par rapport aux chiffres de l’an dernier.
Alors que le mois de janvier n’est toujours pas terminé, le seuil tolérable défini par les autorités est ainsi franchi et le pays a été placé en vigilance orange à la ratonnade et au tag malveillant.
Pour mémoire, le niveau orange requiert l’information du public par les médias. Le niveau rouge, qui n’a encore jamais été déclaré en France, déclencherait pour sa part un effort de pédagogie.

La situation relève de facteurs complexes. Ainsi, le battement d’ailes d’un papillon islamique au Niger peut provoquer un tsunami de connerie en Picardie.">

La situation relève de facteurs complexes. Ainsi, le battement d’ailes d’un papillon islamique au Niger peut provoquer un tsunami de connerie en Picardie.

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La situation relève de facteurs complexes. Ainsi, le battement d’ailes d’un papillon islamique au Niger peut provoquer un tsunami de connerie en Picardie.

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La situation relève de facteurs complexes. Ainsi, le battement d’ailes d’un papillon islamique au Niger peut provoquer un tsunami de connerie en Picardie.

Du côté des principaux intéressés, les réactions sont variées.
Les plus jeunes sont nombreux à remarquer que, vigilance orange ou pas, sur le Coran de la Mecque, la responsabilité de la situation incombe probablement aux israélites. Leur arsenal de pensée critique ne leur permet pas d’établir un lien tangible entre ces derniers et les inscriptions en forme de croix gammées observées sur les murs de certaines mosquées, mais il faut parfois savoir suivre son intuition.
Ils reconnaissent toutefois que la chance qui leur est offerte de passer à la télévision constitue un gros plus pour leur e-réputation, le clip Instagram étant bien plus cliqué que le selfie statique.
Pour les générations plus anciennes, le constat est plus nuancé. Ainsi Ahmed D., ouvrier spécialisé chez Peugeot jusqu’au plan social de 1994, rencontré alors qu’il nettoyait les déjections canines portées par le vent devant l’entrée de son foyer Sonacotra : «  [1] ».

Pour Helmut von Scheißeswetter, porte-parole du ministère de l’Intérieur, la courbe devrait s’inverser avant la fin de l’année : « Des mesures de contingence ont été mises en place. Nous observons par exemple de très près les résultats de l’Algérie dans la Coupe d’Afrique des Nations et sommes prêts à mettre en place un cordon de rétention autour de l’hôtel de ville de Nice. »
Afin de rassurer les populations, le gouvernement a par ailleurs tenté d’entamer le dialogue avec les responsables des bantoustans musulmans, mais la barrière de la langue rend les échanges difficiles. « J’ai fait Langues O en complément de l’ENA, » confie ainsi un directeur de cabinet qui a souhaité conserver l’anonymat, « mais rien dans mes flowcharts ne permet de comprendre ce qu’ils disent. Il va falloir définir de nouveaux indicateurs de tolérance pour se faire comprendre et, peut-être, revenir à la normale. »

Plusieurs mesures ont d’ores et déjà été présentées, sur la base du volontariat. Les polémistes pourfendeurs du politiquement correct ont ainsi été invités à ne circuler qu’un jour sur deux, et un guide de bonnes pratiques a été remis aux principales rédactions du pays. Il y est par exemple recommandé de remplacer « Bonjour » par « Bien entendu, la majorité des musulmans ne [ sujet de l’interview ] » ou encore « une agression » par « une peur, une montée d’adrénaline compréhensible face aux drapeaux français brûlés dans le monde musulman, même si bien entendu, la majorité de ceux-ci ne ».

Ces mesures devraient en toute logique apaiser les tensions et, si tout va bien, faire revenir les actes antimusulmans à un niveau normal et acceptable par tous.

Notes

[1] Un haussement d’épaules agrémenté d’un sourire triste, qui en dialecte chibani signifie « C’est un peu douloureux au début, mais on finit par se faire à la sodomie », ndlr


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