La comète Lovejoy photographiée par Alan Dyer, le 18 janvier 2015, lors de sa traversée de la constellation du Taureau, non loin de la grappe d’étoiles des Pléiades (les 7 sœurs, poussinière, etc.)
Visible à l’œil nu, courant janvier, la comète Lovejoy s’affiche à côté de l’amas ouvert des Pléiades, pour la plus grande joie des astrophotographes. Elle est incontestablement l’une des grandes stars nocturnes de cet hiver boréal.
Découverte au cours de l’été 2014 par l’Australien Terry Lovejoy, la comète C/2014 Q2 (Lovejoy) est une véritable vedette dans le ciel de janvier. Plus brillante que prévu, elle est une remarquable visiteuse du soir pour les observateurs de l’hémisphère nord. En effet, par une belle nuit noire, sans Lune et très peu gênée par la pollution lumineuse, il est aisé de la suivre à la trace, se frayant un chemin à travers des constellations emblématiques de l’hiver telles que le Lièvre et l’Éridan, à proximité du célèbre Orion et, depuis quelques jours, au galop dans le Taureau.
À mesure que l’astre chevelu se rapproche du Soleil (périhélie le 30 janvier), sa luminosité n’a cessé d’augmenter ces dernières semaines pour atteindre actuellement une magnitude 4 (voire 3.8 selon les témoignages). Puisqu’elle parade entre le 16 et le 21 janvier, au sud de l’immanquable essaim d’étoiles des Pléiades (appelé aussi les Sept sœurs, la Poussinière, M45, etc.), il est facile de la repérer et de l’observer dans une paire de jumelles ou un instrument qui, par ailleurs, ne grossissent pas nécessairement beaucoup.
Un rendez-vous céleste que de nombreux astrophotographes, débutants ou avertis, ne peuvent manquer. Si la météo est clémente, les conditions sont très favorables pour de mémorables séances d’observations ou de photographies.
Galeries d’astrophotographes à ne pas manquer :
- Sky Vistas (Geral Rehmann)
- Comet Pieces (Michael Jäger)
- Damian Peach
- The Amazing Sky (Alan Dyer)
- Hisayoshi Kato
Longue queue (au moins 15°) de gaz ionisé de la comète Lovejoy, entre la tête du Taureau et les Pléiades, photographiée par Alan Dyer le 16 janvier 2015