Glee // Saison 6. Episode 3. Jagged Little Tapestry.
La saison 6 de Glee n’est pas une saison comme les autres et pourtant, cet épisode était banal, sans grandes surprises voire même un peu trop filiforme à mes yeux. Il entre dans un moule, celui de Glee quand la série est fainéante et qu’elle ne sait pas du tout dans quelle direction elle veut réellement aller. « Jagged Little Tapestry » est donc un épisode assez sympathique au premier abord mais ce n’est pas suffisant pour en faire un épisode réellement bon. Il y a tellement de choses un peu ennuyeuses et d’autres idées qui auraient pu donner beaucoup plus mais qui sont laissées à l’abandon. C’est le problème qui sentiment que j’ai eu face à cet épisode, ce sentiment de stagnation d’une série qui avait pourtant voulu tout bousculer dans son premier et surtout dans son second épisode cette année. Après un excellent second épisode, ici on retourne donc à la formule plus basique de las série. Santana et Brittany continuent de s’aimer tendrement (avec tout ce qu’il faut derrière pour que ce couple finisse heureux à la fin de la saison, probablement avec un mariage à la clé), Becky a un petit ami tout ce qu’il y a de plus charmant (et tout le monde se pose des questions sur les réelles intentions du garçon qui finalement n’a rien de mal), Puck est toujours là sans qu’il ne serve à grand chose et Artie et Mercedes sont parti aussi vite qu’ils sont arrivés dans l’épisode précédent.
En parallèle nous avons Coach Beiste virée à cause de notre quaterback gay préféré et Sam qui prendra sa place (on se demande comment quelqu’un qui aime fait des imitations ridicules peut devenir coach d’une équipe mais j’ai hâte de le découvrir tant cela a un potentiel humoristique assez important). L’une des plus belles scènes de cet épisode c’est probablement celle que Beiste et Sam échange à un moment de l’épisode où elle dit à Sam qu’il a du talent, ce truc qui fait qu’il pourrait devenir un bon coach. C’est une facilité scénaristique amenée avec les gros sabots et pourtant cette scène fonctionne sur moi car elle est touchante comme tout. Puis il y a les nouveaux élèves introduits cette année qui en servent strictement à rien si ce n’est à continuer d’être les gosses que l’on harcèle dans les couloirs du lycée. L’énergie que j’avais retrouvé dans l’épisode précédent a en partie disparue dans cet épisode. Cette saison semble être avant tout là pour nous dire que finalement chacun minorité a son intérêt, qu’ils sont les sujets d’une sorte d’expérience Murphy-esque que seul ce dernier peut comprendre. Les intrigues de Beiste et Becky sont les plus importantes et intéressantes de cet épisode quand tout le reste est finalement déjà ennuyeux et ronflant.
Je me fiche complètement que Kurt soit encore amoureux de Blaine et qu’il n’a de celle d’être ce garçon qui ne peut pas aller de l’avant. C’est mignon au premier abord mais cela devient finalement très rapidement ennuyeux. Rachel devait être l’héroïne de cette saison et dans cet épisode elle ne sert strictement à rien mis à part applaudir, donner des directives, etc. Finalement elle est comme Mr Shue pouvait être depuis la saison 3, un personnage qui ne sert plus à grand chose et que la série garde car il faut bien quelqu’un pour mettre un peu d’ordre là dedans. L’histoire de Becky arrive à un moment où Glee fait finalement les choses de façon intelligente. Darrell apparaît finalement comme le personnage parfait aux côtés de Becky, quelqu’un dont on a envie de douter au premier abord et dont on ne va plus douter assez rapidement par la suite. Finalement, je suis terriblement déçu du résultat de cet épisode car tout ce que l’épisode précédent a apporté ne sert strictement à rien dans cet épisode (ou alors n’est pas intéressant). Ce sont les intrigues amenées dans cet épisode spécialement pour cet épisode qui fonctionnent et qui apportent leur lot de véritables réussites. C’est le cas de Beiste et Becky. Je me demande ce que le prochain épisode nous réserve mais je pense sincèrement que la saison gagnerait à se concentrer sur son groupe et non pas sur des personnages un à un dans leurs coins.
Note : 5/10. En bref, Beiste et Becky sont là et heureusement qu’elles sont là.