New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 10. Forgiving Rollins.
La vie personnelle de Rollins a toujours été intéressante dans SVU. En tout cas, la série a toujours si bien exploiter l’univers de ce personnage, que cela soit quand on la touche personnellement ou encore que l’on touche son passé pas toujours rose. Bien au contraire. Toute cette affaire, lancée dans l’épisode précédent prend donc suite dans ce nouvel épisode et le résultat est assez inattendu. Je ne m’attendais pas du tout à ce que cela soit fait dans ce sens là, surtout que « Forgiving Rollins » a une manière bien à lui de faire monter la pression petit à petit autour de Rollins. On sent que l’étau se ressert et l’on a également un peu de mal à voir où est-ce que cela peut réellement nous emmener. Par ailleurs, on retrouve tout de même ce qui fait aussi la force même de SVU. En effet, le SVU fait toujours tout pour que ceux qui font un quelconque mal à qui que ce soit paye à un moment donné la monnaie de sa pièce. Quand on découvre que l’une des membres de l’équipe, en l’occurrence Rollins, a été victime de violences sexuelles forcément cela permet d’accentuer l’implication émotionnelle du téléspectateur et à Olivia Benson d’être un peu plus mise en avant pour le meilleur bien évidemment. Dans l’épisode précédent, une série de fille furent agressées et violées.
Rollins avait alors trouvé des liens entre cette affaire et une série de viols survenus à Atlanta sauf que les kits de viol n’avaient pas été analysés à l’époque. Le procès et la façon dont il est mis en scène apporte forcément à l’épisode son lot de surprises. Rollins était excellente dans cet épisode effroyable de la série. Il y a tellement de moments assez horribles dans cet épisode que forcément, on ne pouvait pas en attendre moins de la part de la série. Dès l’ouverture de l’épisode les choses sont rythmées et la série nous plonger dans sa mécanique. On a beau savoir où quoi la série ressemble et faire référence, je n’ai de cesse d’avoir envie d’en voir encore plus car il y a quelques surprises et cette semaine un héros de la série est mis en avant. Vous savez probablement déjà que j’adore quand les personnages principaux d’une série sont mis en danger car cela permet d’engager notre implication émotionnelle envers la série. Pour le coup, cela fonctionne très bien pour SVU. Kelli Giddish est à son sommet émotionnel dans ce nouvel épisode et je pense que le fait qu’elle ait toujours été assez touchante depuis qu’elle est apparue dans la série permet de mieux se laisser avoir par sa prestation.
Je ne m’attendais pas nécessairement à être aussi touché par ce qui se passe dans cet épisode de SVU et finalement le résultat est si étonnant que j’ai envie de voir beaucoup plus de cette aventure. La saison dernière était celle de Benson, cette saison pourrait bien être celle de Rollins que ne serait une très bonne chose. Cet épisode est aussi le résultat de tout un tas de choses que l’on a déjà vu précédemment dans la série, notamment dans « Strange Beauty » (2012), un épisode qui nous disait déjà pas mal de choses sur Sam Reynolds. Ce dernier était déjà étrange mais il l’était encore plus dans l’épisode précédent. Le casting de l’épisode est toujours aussi sensationnel lui aussi, enchaînant les guests et les apparitions. C’est la preuve que l’épisode n’est pas là pour se tourner les pouces et surtout qu’il a une véritable signification. C’était un épisode touchant, attachant qui a des choses à raconter sur le passé de ses personnages et cela fonctionne terriblement bien. En répondant à des questions sur le passé de Rollins, SVU se laisse donc l’occasion de faire des choses complètement différentes et de nous dire qu’elle n’a peur de rien, tout simplement. Il serait cependant bête de ne pas profiter de ce qui se passe dans cet épisode pour en faire quelque chose de beaucoup plus global.
Note : 8.5/10. En bref, Rollins pardonnera t-elle ?