Selon un récent sondage, une majorité de médecins estime que les objets de santé connectés sont bénéfiques pour la relation médecin-patient.
D’après cette enquête d’opinion*, réalisée pour Orange et l’assureur MNH, 81% des médecins estiment que « la santé connectée est une opportunité pour la qualité de soins » et 91% jugent qu’elle est « une opportunité pour améliorer la prévention » des maladies chez les patients.
Dans les multiples usages proposés par ces nouveaux outils, les professionnels de santé jugent de leur utilité pour les patients atteints de maladies chroniques ou d’affections de longue durée (70%), pour les patients plus jeunes (37% ), pour les personnes âgées fragiles (31%) et pour les « séniors actifs » (22%).
Alors qu’une autre étude menée par OpinionWay, indique que 88% des personnes sondées, estiment que les objets connectés peuvent apporter un bénéfice auprès de personnes isolées et âgées.de même, 71 % pensent également qu’ils sont utiles pour la sécurité des enfants.
A noter que leur utilisation a un impact sur notre comportement ou motivation au quotidien, car on a observé qu’une personne dotée d’un objet connecté calculant le nombre de pas, marche davantage, environ 2 000 pas supplémentaire.
Pour revenir à l’avis des professionnels concernant les objets connectés, ils indiquent que l’éducation thérapeutique (94%) et la prévention (93%), sont sans surprise, les thématiques pour lesquelles, ces objets connectés contribuent à leur développement et généralisation.
Néanmoins, les objets connectés sont synonymes de menace pour le secret médical, pour environ la moitié des médecins interrogés.
Et ils ne sont que 27% à concéder que leurs patients pourraient utiliser les objets connectés de santé.
Le chiffre tombe à seulement à 5 % lorsque l’on évoque le nombre des malades qui se sont déjà vus recommander des objets connectés par leur praticien.
On le voit, un indice de confiance qui mérite d’être amélioré au fil du temps. En effet, on se souvient des propos tenus en juin dernier par le Dr Lucas vice-président du conseil de l’ordre des médecins (CNOM), lors du colloque Doctors 2.0 & You, il y indiquait que « les objets connectés devaient être évalués notamment sur la fiabilité afin d’être recommandé par les médecins ». Il prônait également une « réflexion juridique » sur le statut des données de santé ainsi collectées, et sur leur propriété.
Des normes qu’il ne faudrait pas trop tarder à mettre en place, car d’après le cabinet IDC, on dénombrera plus de 212 milliards d’objets connectés en 2020.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
* réalisée du 2 au 12 décembre par téléphone sur un échantillon de 399 médecins généralistes et spécialistes par l’institut Odoxa