BIOGRAPHIE
SANDRA ABOUAV, CHORÉGRAPHE
Formée à la danse classique et contemporaine Sandra Abouav fonde la Compagnie METAtarses, en 2010, avec Vincent Cespedes, philosophe et compositeur, Pauline Falourd, créatrice lumière et Geoffrey Crespel à la scénographie. Ils crée SLIDE, solo de 40 minutes programmé pour plusieurs dates à Paris et au Festival International de Danse Contemporaine d’Alger.
Elle invite la danse à investir l’espace public avec ses premiers Attentats Chorégraphiques dans le métro parisien, en réaction à une campagne de publicité de la marque Ikea, dans le désert algérien ou dans la rue.
Sa deuxième pièce, HÉLICES, finalistes du Prix Paris Jeunes Talents de la Mairie de Paris en 2013 lui permet de poser un langage chorégraphique.
Elle développe son activité à l’internationale et tisse des liens forts avec l’Algérie et la Tunisie. Entre 2012 et 2013 elle participe au festival pluridisciplinaire De colline en colline en Tunisie pour créer in situ. Programmée à l’Institut du Monde Arabe en novembre 2013, elle présente Je saoule la tristesse de mes chants, aboutissement de sa collaboration avec Mounir Troudi, chanteur soufi tunisien.
Dernièrement, elle invite Alexis Morel, flutiste, pour jouer sur la musicalité et la force que génèrent les mots dans le mouvement avec la pièce RIZ COMPLET, en cours d’écriture. Elle reçoit le Prix Paris Jeunes Talents « spectacle vivant » de la Mairie de Paris, dont un accompagnement jusqu’à la création du projet au théâtre de l’Étoile du nord en juin 2015.
Elle fait partie des dix chorégraphes sélectionnés pour suivre la formation de la Fondation Royaumont, Prototype II, sous la direction d’Hervé Robbe pour questionner « La présence de la voix dans la partition chorégraphique ».
L’INFO INSOLITE
À venir...
PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES
Résidence co-accompagnée par le Théâtre de l’Étoile du Nord et Mains d’Œuvres.
Le projet RIZ COMPLET est le premier duo de la compagnie METAtarses et s’inscrit dans la continuité des recherches de Sandra Abouav sur une gestuelle mécanique, le cercle et la boucle répétitive (HÉLICES 2012) et la transformation nécessaire de l’individu pour se libérer de la contrainte (SLIDE 2011).
Ici, la contrainte tient du jeu. Avec quoi joue-t-on ?
Une danseuse et un musicien sont pris au piège dʼune boucle de mots. Un cercle tracé au sol détermine lʼaire du jeu, comme dans une cour dʼécole. Le cercle est infranchissable.
Les mots sʼégrènent ; ce sont ceux de LA boucle : Riz complet - Plébiscite - Citadelle - Deltoïde - Idéal …
Un projet de création, Triple Muse, verra aussi le jour courant 2016...