[Critique] Cops, les forces du désordre

Cops, les forces du désordre

Titre original : Let’s be cops

Un film de : Luke Greenfield

Avec : Jake Johnson, Damon Wayans Jr., Rob Riggle, Nina Dobrev, James d’Arcy, Keegan-Michael Key, Andy Garcia, Jonathan Lajoie

Lorsque deux amis se déguisent en policiers pour une soirée, ils deviennent rapidement la nouvelle sensation du quartier et prennent goût à leur nouveau pouvoir. Mais lorsque ces nouveaux « héros » se retrouvent mêlés à un véritable réseau de truands et de détectives corrompus, ils vont devoir mettre de côté leur fausse plaque et agir en « vrais » flics !

Vos papiers, s’il vous plait!!

Nous avons à la réalisation Luke Greenfield qui est un habitué des comédies avec à son actif The girl next door, Jake Johnson ayant déjà joué dans 21 Jump Street et Damon Wayans Jr. dans Very Bad Cops. Le style Buddy/Cops movie est un classique du genre dont les exemples sont innombrables, le tout est de savoir si Cops, les forces du désordre sort du lot.

Respectez notre autorité!

Ryan est un acteur chômeur dont le crédit le plus infâme est une publicité pour un médicament contre l’herpès. Justin est un développeur de jeux vidéo qui n’a pas les épaules pour tenir tête à son patron ennuyeux. La force de cette comédie sans saveurs réside naturellement dans le duo formé par Jake Johnson et Damon Wayans, Jr., qui ont tous deux démontré leur énergie comique dans le sitcom New Girl. Cela s’explique déjà par le casting qui sont plutôt habitués aux seconds rôles et ne transportent pas (encore) d’image d’humoriste. Mis à part Damon Wayans Jr. qui est issu de la célèbre fratrie Wayans, ils ne sont pas confinés dans un style que l’on pourrait attribuer à un film précédent comme c’est le cas pour de nombreux humoristes. Cette liberté artistique paye assez bien dans Cops, les forces du désordre qui va pouvoir se concentrer sur les aventures du duo. James d’Arcy est crédible en criminel dangereux et psychotique et le peu ou pas d’interaction féminine, comme l’amourette insipide avec la mièvre Nina Dobrev, permet de limiter les gags faciles.

Passez lui les menottes!

Le scénario reste classique : deux personnages un peu looser qui en se déguisant en policiers, se rendent compte qu’ils attirent les femmes et aussi les ennuis. Ils commencent à profiter de la situation, jusqu’à ce qu’un trafic de drogue les rattrape. Mais la pire faute de Cops, les forces du désordre sera surtout d’émerger après des films tel que 21 Jump Street et sa suite, qui ont pris soin de démolir les clichés du genre avec un second degré dévastateur.

Cops, les forces du désordre est une comédie légère, on rigole souvent, mais nous n’en retiendrons pas plus qu’un bon divertissement. Sous ses airs de comédie grasse et vulgaire ce film s’adresse à la génération de trentenaire n’ayant pas encore trouvé leur but ou n’ayant pas le courage d’affronter les difficultés de la vie.

L’attente pour l’édition collector

Sérieusement, vous pensez que ce film en vaut une!