Aymeric Caron était là : il a veillé au grain. Onfray n'est plus.
La question qui tue, c'est Aymeric Caron qui la posera à Michel Onfray : " Mais alors, si, dans le texte, l'Islam est une religion si détestable, comment se fait-il que les Musulmans français soient aussi paisibles dans leur pratique de cette religion ? Ils n'auraient donc rien compris à l'Islam ?"
Aujourd'hui isolé, ayant perdu nombre de ses lecteurs depuis l'arrivée d'Internet - il s'en plaindra en ces termes : " Plus personne ne lit ! " ; contesté sur la toile comme nulle part ailleurs et comme jamais... Onfray a découvert, voilà quelques années, qu'il ne faisait pas l'unanimité chez le citoyen lambda, le quidam à l'esprit libre, autodidacte ou pas, informé et instruit
Enfant-roi pourri gâté, aujourd'hui fragilisé, Onfray choisit de rentrer à la maison, sa maison, pour y chercher un refuge, là où personne ne le contestera : les médias dominants qui l'ont fait, car O nfray doit tout à ce système médiatique-là et à ses animateurs et producteurs qui choisissent régulièrement de l'inviter.
Pour cela, deux examens de passage sont requis : la critique de l'Islam ( l'islamophobie, cette maladie du XXIe siècle !) et la dénonciation de l'antisémitisme supposé de nos "banlieues" et de l'extrême gauche.
Nul doute, nombreux sont ceux qui penseront qu'il a réussi haut la main ce passage.
En ce qui nous concerne, ce sera : Adieu Michel Onfray !
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Pour prolonger, cliquez : Quand Onfray rentre à la maison tout en serrant les fesses