Le lecteur a tout d’abord droit à une intervention d’Invincible face à une menace extra-terrestre nommée Universa (qui ne marquera pas forcément les esprits), puis au retour de la menace des fameux Kalmars qui apparaissaient régulièrement lors des tomes précédents et qui requièrent maintenant l’intervention des Gardiens du Globe et d’Invincible. Ce prélude qui sert à nous occuper en attendant l’affrontement contre les Viltrumites n’est pas mal car il nous montre à nouveau un Mark Grayson qui a de plus en plus souvent recours à la violence pour résoudre ses problèmes. Cela fait depuis le tome 9 qu’il revoit constamment son point de vue concernant la neutralisation définitive des menaces auxquels il doit faire face et il va cette fois à nouveau franchir la limite qu’il s’était pourtant fixée… alors qu’il n’était pas vraiment obligé. Bref, suffisamment d’éléments pour faire douter notre héros !
À l’instar du tome précédent, le lecteur à encore droit à une mini-série indépendante en deuxième partie d’album. Si Atom Eve était au menu de la précédente mini-série, celle-ci se concentre principalement sur Rex Splode et il faut bien avouer que sa genèse est bien plus intéressante à suivre que celle de la copine de Mark. Benito Cereno, qui est à nouveau au scénario de ce spin-off, propose donc un récit beaucoup plus réussi. Au niveau du graphisme, je ne suis par contre toujours pas fan du dessin de Nathan Bellegarde. Notons que la première partie de l’album est de nouveau illustrée par Cory Walker et Ryan Ottley, avec toujours une légère préférence pour le travail du second.
Un tome de transition certes meilleur que le précédent mais, après deux tomes de transition, il est grand temps que Robert Kirkman envoie à nouveau la sauce avec l’arc tant attendu « The Viltrumite War » !