Exposition “Tandem 17” Guy REID et Stéphane BELZERE| Espace Croix-Baragnon

Publié le 17 janvier 2015 par Philippe Cadu

Du 20 janvier au 7 mars 2015

Vernissage le lundi 19 janvier à 18h30

Sculpture et peinture donnent corps à ce nouveau Tandem. L’artiste Guy Reid présente une œuvre monumentale, relief in situ s’élevant à plus de 3 mètres, représentant sous plusieurs angles Andrew, assis, les jambes croisées.
A ses côtés Stéphane Belzère, auteur des vitraux de la Cathédrale de Rodez, dont la peinture oscille entre abstraction et figuration, entre dominantes bleues et blanches ou vertes et jaunes, pour évoquer des paysages glaciaires ou des scènes oniriques dépouillées.
Guy Reid est un artiste anglais, né en 1963. Il vit et travaille à Benque d’Aurignac, en Haute Garonne.
Stéphane Belzère est né en 1963. Il vit et travaille entre Paris et Berlin.


– Guy Reid, et sa sculpture sur bois de tilleul.

Sculpteur sur bois et plus précisément sur tilleul, Guy Reid inscrit la globalité de son parcours professionnel dans une recherche avant tout personnelle et singulière. Artisan ou bien artiste plasticien ? Il se réclame et de l’un et de l’autre. Son approche figurative de la sculpture se réalise, depuis toujours, dans une épure, une geste contenu, relatif à la sphère intime. Andrew, son compagnon, figure maîtresse de son oeuvre, est le pivot autour duquel gravitent des membres essentiels de son entourage proche.
Avec son installation The Question Is, relief monumental (350x160cm) réalisé pour Croix-Baragnon, Guy Reid poursuit l’exploration de son sujet fétiche, Andrew et mène en continu une réflexion autour du volume et de son échelle dans un rapport constant aux espaces investis.

- Stéphane Belzère et ses peintures aux dominantes chromatiques

«S’il se définit lui-même comme un «peintre sur le motif», Belzère n’en est pas pour autant de ces «impressionnistes» qui partent à la rencontre des beautés de la nature montagnarde armés d’un chevalet, d’un pliant et d’une boîte de couleurs. La démarche est chez lui plus inhabituelle, moins «frontale» pourrait-on dire, plus insolite et plus confinée aussi, même si sa peinture «ouvre» à de grands espaces et suscite en quelque sorte « l’illusion » des vastes paysages que chacun porte en soi.
Tout procède dans ses Tableaux longs d’un constat très précis: ayant observé les sédiments déposés au fond des bocaux de préparations anatomiques qu’il avait vus au Museum d’Histoire naturelle, et qu’il avait représentées dans un premier temps sur la toile pour ce qu’elles étaient – à savoir des prélévements de tissus organiques, des pièces molles plus ou moins macabres ou écoeurantes au premier regard – Stéphane Belzère s’est avisé que ces couches de matières délitées, agrandies par l’effet de loupe des verres cristallins les conservant dans le formol, s’organisaient en bandes de couleurs et de textures contrastées, comme des stratigraphies, des paysages en quelque sorte,
dont certains n’étaient pas sans rappeler la patte ou les motifs d’autres peintres avant lui» .
Jacques-Michel Pittier .
Espace Croix-Baragnon 24 rue Croix-Baragnon, 31000 Toulouse Ouvert du mardi au samedi de 12h à 19h