Il s'agit d'une part de Patriotas, Historia secreta de una revolución, une pièce sur le Café de Marco, aujourd'hui disparu, qui fut, sur l'actuelle Plaza de Mayo (1), le lieu de rendez-vous des futurs révolutionnaires entre 1801 et 1810, comme le Procope ou les cafés de la place Royale le furent à Paris, et d'autre part de Belgrano, el defensor de los pueblos soberanos, un divertissement musical centré sur la personne de Manuel Belgrano (1770-1820), important juriste penseur des droits de l'homme en Argentine qui se transforma en général, d'abord heureux (en 1811 et 1812), puis très malheureux (à partir de 1814), pendant la guerre d'indépendance.
Tous les mardis et les mercredis jusqu'à la fin des vacances d'été, ces deux pièces vont se transporter sur les places des différents quartiers de Buenos Aires, pour des représentations à ciel ouvert, d'accès libre et gratuit. La fidélité aux événements historiques est branchée sur le courant alternatif, la vraisemblance peut parfois s'être fait porter pâle... Ces pièces nous racontent la geste mythologique de la naissance du pays.
Le programme exact, le calendrier et l'itinéraire de la manifestation est à disposition du public sur le site Internet Festivales de Buenos Aires, qui possède aussi sa page Facebook.
(1) En 1801, elle s'appelait encore Plaza Mayor comme partout en Espagne et dans l'Empire puis à partir de 1807, après la résistance victorieuse à la première tentative d'invasion britannique, ce fut la Plaza de la Victoria, pendant toute la phase révolutionnaire et indépendantiste.