Marvel’s Agent Carter // Saison 1. Episode 3. Time and Tide.
Dans son rôle d’agent double, Peggy Carter doit se protéger de plusieurs problèmes. Mais justement, elle ne se laisse pas avoir. Après deux solides épisodes, Marvel’s Agent Carter continue de faire les choses intelligemment. Elle se lance à la recherche cette semaine d’informations sur le symbole mystérieux. Forcément, l’équipe du S.S.R. ne peut que changer avec les découvertes qu’elle est sur le point de faire. Je trouve merveilleux tout de même la façon dont la série évolue et tente de faire des choses autour de ses personnages. Car certes nous avons une héroïne, l’Agent Carter, mais ce n’est pas le seul personnage important de la série. Il y a bien d’autres choses à faire encore avec les personnages mais je me demande si finalement 8 épisodes ce n’est pas un peu court. J’ai déjà envie de voir une seconde saison des aventures de Peggy. Ce qui fait plaisir à voir dans cet épisode (et accessoirement dans les deux précédents) c’est la gestion du rythme. Souvent les séries historiques ont des problèmes de gestion du rythme et j’avais peur que celle-ci souffre des maux des séries que ABC a pu produire dans ce genre là (The Assets et accessoirement Pan Am même si cette dernière était plus axée bons sentiments que Marvel’s Agent Carter ne peut l’être bien entendu).
Mais l’action n’est pas omniprésente car il faut aussi développer la vie personnelle de notre héroïne sans quoi on ne peut pas s’attacher à elle. Du coup, ses relations avec les personnages divers de Marvel’s Agent Carter se poursuivent dans cet épisode, au travers de personnages comme Jarvis (qui se retrouve au milieu d’un interrogatoire assez tendu) et Angie. D’ailleurs, cette dernière a une place que j’apprécie énormément dans la série car elle apporte une nuance au personnage de Peggy et accessoirement un petit plus non négligeable à la narration. Ce sont les personnages secondaires qui gravitent autour de Peggy qui la mettent en avant de toute façon. Mais c’est aussi une façon de montrer le personnage à coeur ouvert, de laisser échapper les faiblesses de quelqu’un qui, au premier abord semble être solide comme un roc et sûre d’elle. Mais ce n’est pas totalement le cas. Pour ce qui est de l’action et donc de la mission de la semaine de Peggy, bien évidemment que les choses sont rythmées plus qu’il n’en faut. Le tout fonctionne tellement bien que l’on n’a finalement pas le temps de respirer. Bien au contraire, le but de Marvel’s Agent Carter est de nous maintenir d’épisodes en épisodes dans une rythmique jouissive.
Je pense aussi que Marvel’s Agent Carter a compris le problème de la première saison de Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. et pour être sûr et certain de ne pas reproduire le schéma. Sauf que du coup il y a aussi peut-être un peu trop d’informations dans un seul et même épisode. Avec 8 épisodes seulement et tout ce que Marvel’s Agent Carter veut nous raconter, je pense sincèrement que la série a trop de choses à dire. Mais bon, malgré le côté ultra gonflé en informations de l’épisode, « Time and Tide » tente de garder un lien entre tout ce que la série tente de développer. Il y a donc en grande partie des tas d’idées, à la fois vis-à-vis de la mission Howard Stark ou encore tout ce que l’on tente de nous raconter au fil des épisodes. Reste aussi des tas de trucs un peu confus mais je pense qu’avec ce qui se passe à la fin de l’épisode va probablement changer complètement la suite de la série. La série met encore des choses en place dans cet épisode afin de nous développer la suite des évènements. On sent qu’ils veulent aller ailleurs par rapport à ce qui a déjà été fait dans l’univers cinétique de Marvel et c’est une bonne chose car les séries Marvel sont justement là pour aller au delà, explorer d’autres univers que les films n’ont pas le temps ou eu le temps de développer. Ce que l’on voit dans Marvel’s Agent Carter, que l’on n’a pas vu dans Captain America First Avenger.
Note : 8/10. En bref, la série continue d’être intelligente, efficace et même touchante. Un savoureux mélange qui fonctionne.