La pluridisciplinarité des sciences est, plus que jamais, déterminante de la bonne conduite des études archéologiques. La géoarchéologie, l'archéozoologie, la carpologie, ou encore la palynologie, sont des disciplines parmi d'autres qui fondent la qualité des résultats de la recherche archéologique. Elles permettent d'extraire les informations nécessaires à la mise en place de la conservation des mobiliers archéologiques, ainsi qu'à la réflexion scientifique qui accompagne leur extraction des sols.
Cette troisième émission de l'année, inscrite au sein de notre thématique annuelle Au fil des pratiques de l'archéologie, permettra de retracer les divers emplois des sciences dites dures au sein de la discipline archéologique comme telle, sur le terrain ou en laboratoire.
Le public sera confronté à la diversité des matériaux analysés, aux types d'analyses employées, et aux aboutissements de telles recherches, qu'il s'agisse de moteurs liés à la fouille, la conservation, l'exposition, ou la restauration des objets. Comment faire en sorte qu'une pirogue, retrouvée enfouie au sein d'un contexte lacustre, puisse être exposée dans une salle d'exposition à la vue des visiteurs ? Comment envisager la restauration d'une fibule en métal oxydé, afin d'en rendre compréhensible et conservable en milieu non hostile ?
Ces questions permettront d'interroger les pratiques techniques et outillées employées par les artisans du passé, mais également les techniques de préservation à chaud des artefacts archéologiques, avant leur conservation au sens propre au sein des collections de musées ou de dépôts.