Castle // Saison 7. Episode 11. Castle P.I..
Dans ses épisodes originaux, Castle n’avait jamais encore exploité la carte de Castle en Détective Privé. Elle avait pourtant déjà exploité l’univers de Sherlock Holmes à plusieurs reprises mais elle n’avait pas formellement testé notre héros dans un rôle détective privé. Cela tombe donc comme un cheveu sur la soupe, Castle a passé sa licence de P.I. et il peut donc maintenant enquêter de son côté sans avoir besoin d’être sur les enquêtes de la police. Castle cachait donc ça ? Franchement ? Je ne pense pas que cela soit ce que la série a pu faire de plus intelligent en termes de mystères mais apparemment c’est comme ça et puis c’est tout. On va dire, pourquoi pas. Après tout, Castle est une série qui aime se renouveler et nous faire des propositions inédites alors pourquoi ne pas se laisser bercer par un épisode qui, dès son titre, avant déjà une bonne idée. Le résultat est plutôt présent alors que tout au long de l’épisode la compétition entre Castle et Beckett ou bien à celui qui résonnera l’enquête le premier est lancée. J’aime bien qu’il y ait une compétition entre ces deux personnages bien trop bien installés professionnellement depuis le début de la série. Castle veut prouver qu’il peut très bien résoudre des affaires seul sans avoir besoin de l’aide de la police maintenant qu’il en connaît tous les rouages.
Pour le coup, l’énergie de l’épisode vient justement de là. On a Castle et rien d’autre. Les autres personnages et même Beckett sont alors réduits à des rangs d’accessoires qui sont uniquement là pour mettre en valeur le côté détective privé de Castle. Ce n’est pas bête mais l’on perd presque une partie de l’identité de la série. Reste alors quelques références amusantes comme la fin de l’épisode dans son bureau avec une petite voix off qui est là pour tenter de nous dire que l’affaire est terminée mais que la guerre elle, bat encore son plein. Sans compter sur le chapeau et la loupe de Sherlock Holmes que Beckett se décide à offrir à Castle en guise bon courage pour ses nouvelles aventures. Je me demande si Castle va suivre cette aventure bien longtemps, remettant déjà bien en cause sa mécanique. De voir Castle et Beckett travailler l’un contre l’autre c’est étrange et c’est justement ce qui m’a fait tiquer tout au long de l’épisode. Il y a de bonnes choses mais encore une fois on a l’impression de voir une autre série (ou presque). La série n’a de cesse de faire des vas-et-viens avec l’histoire de notre personnage et pour le coup, bien que cela fonctionne correctement, je dois avouer que j’aurais apprécié que cela soit fait de façon légèrement différente.
Si je suis en partie déçu de cet épisode, il y a cependant de quoi se réjouir. Notamment Castle sur le terrain, tout seul. J’aime bien sa façon d’enquêter lui-même sans avoir quelqu’un dans ses pattes. C’est souvent assez cocasse et cela donne donc lieu à tout un tas de scènes plutôt réussies, comme la filature par exemple. Castle a toujours été plus ou moins une série assez comique dans son ensemble et du coup, cet épisode permet d’entrevoir quelque chose de différent et de nouveau qui me plait tout particulièrement. Sans parler de tout ce que la série peut faire avec Ryan alias « Baby Castle ». Je dois avouer que celle-ci je ne m’y attendais pas du tout.
Castle - « What happened to that rebellious girl with the leather jacket and the motorcycle? Would she say can’t? »
Beckett - « She enforces the law now and drinks expensive wine. »
A l’issue de cet épisode, Castle a donc réussi à résoudre le cas de la semaine, à mettre Beckett à ses pieds et à une fois de plus être le héros de toutes les situations. C’est tout de même assez facile non ? Mais je me demande combien d’épisodes va durer cet arc narratif que je n’ai cependant pas envie de voir dérober ce qui faisait l’intérêt de la série il y a encore quelques semaines.
Note : 6/10. En bref, divertissant.