Le dessin de Didier Conrad est d’ailleurs une très bonne imitation de celui d’Uderzo. Le village des irréductibles reprend donc vie sous nos yeux attentifs et de nouveaux personnages s’immiscent dans le récit. Bien plus qu’imiter le style d’Uderzo, il prend possession de cet univers et l’agrémente à la perfection. Ce qui facilite largement la passation de pouvoir et l’immersion dans cet album.
Le doute se place plus du côté du scénario de Jean-Yves Ferri qui, il faut bien l’admettre, est loin du talent de Goscinny. Cependant, il réhausse sérieusement le niveau des précédents tomes et nous entraîne en Ecosse (les fameux Pictes) avec un certain plaisir. On y retrouve les jeux de mots (les noms avec Mac sont tournés à toutes les sauces), les allusions décalées à l’actualité et les parodies, mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’il manque quelque chose :
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Au final, cet Astérix rencontre les problèmes que n’importe quel héros de BD doit affronter quand il se retrouve orphelin. Il faudra sûrement encore un ou deux albums au duo pour réellement se faire la main et parvenir à créer l’illusion parfaite. Sans compter que le tout manque d’action. Le rythme est un poil décevant et on ne retrouve pas
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Astérix chez les Pictes de Jean-Yves Ferri (textes) et Didier Conrad (dessins)
Ed. Albert René / Déjà disponible en librairies