Il paraîtrait...

Publié le 16 janvier 2015 par Ericguillotte
vendredi 16 janvier 2015

- que certains travaillent plus que d’autres, et, boivent. Quand je dis travailler plus, je ne parle pas ici d’efficacité, de rendement, de réussite professionnelle ni même de salaire croissant pas plus que de croissants salés, je le précise, je parle ici de nombre d’heures travaillées. Fixée à 35 heures hebdomadaires pour toutes les entreprises, la durée légale du travail ne doit pas excéder 48 heures selon une directive européenne. Et ? L'analyse d'une série d'études montre que les individus qui travaillent plus de 48 heures par semaine ont une plus grande probabilité de s'engager dans une consommation accrue d’alcool. Rappelons également le risque de karöshi, terme qui désigne la mort subite de cadres ou d'employés de bureau par arrêt cardiaque suite à une charge de travail ou à un stress trop important. Si on ajoute que les scientifiques affirment que travailler plus de onze heures par jour accroît le risque de dépression, à moins d’avoir envie d’une ivresse quotidienne pour faire passer sa déprime aimée avant que l’infarctus ne nous libère, ça ne motive pas pour se lever demain matin. Mais on peut aussi voir les choses autrement, car, voyez-le ainsi, il y a toujours une possibilité d’une vision différente des choses.

- qu’on peut marcher dans la rue en regardant ses pieds. C’est pratique si on ne veut parler à personne, pratique si on veut éviter les déjections canines, risqué si on veut absolument ne pas entrer en collision avec un lampadaire ennemi. On peut également choisir de marcher tête en l’air, yeux vers les cieux. Et ce peut être une bonne idée pour les curieux. En 2015, sont prévus, prenez note, des pluies d'étoiles filantes, des ombres lunaires, des éclipses, au total plus de 101 événements astronomiques à voir, listés sur un site que je ne peux pas citer, parce que je ne sais pas si son ou ses créateurs voudraient que je les cite, et parce qu’après vérification je n’ai pas reçu de chèque avec des dizaines de zéros après un dix pour pareille publicité. Et puis, on peut aussi marcher en regardant droit devant soi, sourire à ceux qui nous souriront, saluer ceux qui nous salueront, et même être à l’initiative de ces échanges-là. Mais on peut aussi voir les choses autrement, car, voyez-le ainsi, il y a toujours une possibilité d’une vision différente des choses.

- que là, désormais, et partir de maintenant, il n’y a plus de doute possible, plus d’autre choix que celui-ci, aucune autre alternative crédible, intelligente ni raisonnable, il faut être optimiste. Certains dont je fais partie ne cessent de le clamer, même lorsque l’indignation nous coupe un peu le sifflet ou le sourire. Mais, c'est dit, posé, établi, une étude le prouve. Publiée dans la revue Health Behavior and Policy Review, elle affirme que les personnes optimistes ont un cœur en meilleure santé que les pessimistes. Un petit peu en meilleure santé ? Mieux que ça ! Ils ont deux fois plus de chances d'avoir un cœur en meilleure santé. On dirait quand même bien que ça atteste d’une vraie, réelle et incontestable corrélation entre l'attitude positive et la bonne santé cardiovasculaire, non ? Alors, pensez positif, souriez, à votre bon cœur, messieurs dames. Mais on peut aussi voir les choses autrement, car, voyez-le ainsi, il y a toujours une possibilité d’une vision différente des choses.