Ainsi, les patients atteints de MCV et présentant un profil génétique spécifique, bénéficient, avec ce traitement, d’une réduction de l’athérosclérose
L’étude, menée par les Drs Jean-Claude Tardif et Marie-Pierre Dubé, a été menée auprès de 5.749 patients ayant soit reçu le médicament, dalcetrapid, soit un placebo. Les résultats montrent une forte association entre le dalcetrapid et un gène, » ADCY9 (adenylate cyclase 9) situé sur le chromosome 16, et tout particulièrement pour un variant spécifique.
Chez ces patients, l’analyse constate, avec la prise du dalcetrapid vs placebo,
· une réduction de 39% de la combinaison des événements cardiovasculaires,
· une réduction de l’épaississement de parois artérielles.
Mais en revanche, chez d’autres patients, présentant un autre génotype, le risque d’événements cardiaques peut a contrario augmenter.
Prochaine étape, une étude clinique, menée chez les patients porteurs du bon profil génétique pour, à terme, obtenir, si ces essais sont concluants, l’homologation de cette thérapie personnalisée. » Un espoir formidable pour les traitements de précision pour les patients avec MCV et pour mettre un frein à l’athérosclérose, la première cause de mortalité dans le monde « , conclut le Dr Tardif, auteur principal de l’étude.
Source: Communiqué ICM et Circulation Cardiovascular Genetics Journal January 11, 2015, doi: 10.1161/CIRCGENETICS.114.000663 Pharmacogenomic Determinants of the Cardiovascular Effects of Dalcetrapib (Visuels AHA)