Kat Martin

Meurtres en Alaska, tome 1 : A l'état sauvage
Auteur : Kat Martin
Serie : Meurtres en Alaska
Genres : Romance, Suspense
Editeur : Milady
Publication: 05/ 12/ 2014
Edition: Ebook
Pages : 504
Rating: 

---

• Chroniqué par SHIE CASTEE

- Lu en partenariat avec Milady pour le Ladies Club -

Résumé :

Après la mort tragique de son fiancé il y a trois ans, Lane Bishop pensait ne jamais plus confier son cœur à quelqu’un. Pourtant, elle ne peut résister au regard sulfureux de Dylan Brodie. Un homme aussi sauvage que son Alaska natal. Mais ce qui devait être un week-end paisible dans la cabane de pêche de Dylan va se transformer en cauchemar pour la jeune femme. L’inquiétant passé de ce lieu refait surface, un terrible danger guette le couple. Dylan devra tout risquer pour découvrir l’incroyable vérité et protéger la femme qui a ravi son cœur. 

L'avis de Shie Castee :

A force de lire et de donner mon avis, me voila devenue chroniqueuse dans un blog de lecture.
C’est ma première chronique, je demande toute votre indulgence.
C’est un livre qui se lit bien. Le style est clair, net,  et il est bien traduit. Il est un peu plus long que la moyenne (500 pages), j’aime bien.
L’histoire est agréable, pleine de rebondissements.
Dès le début, une chose m’a gênée : les deux héros, Dylan et Lane se connaissent déjà. Ils se sont rencontrés lors du mariage ; lui de son cousin elle de son amie ; où il l’a empêchée d’être blessée par balle et a été touché a sa place. Le couple de mariés étant tombé amoureux lors d’une enquête menée ensemble, on a l’impression de lire le tome 2 d’une série et d’avoir raté le premier épisode !
 J’ai été déçue de ne pas avoir le jeu de séduction habituel avec cet apprivoisement réciproque entre les deux héros.
Bref l’attirance entre les deux protagonistes est si  flagrante dés le début, qu’on dirait un livre à deux vitesses : d’un coté une romance déjà presque aboutie et de l’autre une enquête presque pas encore commencée….
Ce sentiment s’atténue au fur et à mesure que la lecture avance et que la romance s’équilibre avec la progression de l’intrigue.
L’intrigue, elle, est au  commencement  caricaturale : histoire de maison hantée avec cimetière indien à la clef, qui me faisait penser aux vieux films d’horreur de mon adolescence, puis, quelques événements lui font changer d’orientation, piquent la curiosité et poussent à continuer la lecture.
L’auteur qui semble amoureuse de ce pays, agrémente agréablement son livre de descriptions de  nature sauvage. L’Alaska devient alors immense et nous, isolés.
J’ai passé un bon moment de lecture. 
Le héro a deux frères, l’auteur laisse suggérer que le prochain tome sera sur l’un deux, Nick, je pense.
Bonne lecture.

Extrait :

Dylan jeta un coup d’oeil vers la forêt à la recherche de Lane. Elle avait fait quelques pas sous les arbres pour s’isoler par nécessité, mais il l’avait prévenue de ne pas aller trop loin. Se disant qu’il lui avait donné assez de temps et commençant à s’inquiéter, il partit à sa recherche. 
À travers les pins serrés, il la repéra devant lui dans sa chemise de flanelle bleue, une chemise qu’il gardait au cas où dans son sac de matériel et qu’il lui avait prêtée, car ils avaient quitté le chalet si précipitamment qu’elle n’avait pas pris de quoi se changer. Lane avait noué la chemise autour de sa taille mais elle pendait quand même comme un sac sur ses épaules. 
Amorçant un sourire, Dylan se dirigea vers elle. Elle regardait quelque chose devant elle en reculant lentement. Lorsqu’elle leva les bras et se mit à crier, il eut une poussée d’adrénaline, se mit à grimper la colline en courant et tira son revolver. 
Il s’arrêta en la voyant debout devant un ours noir, un gros, dont les petits yeux étaient fixés sur elle comme s’il venait juste de trouver son prochain repas. 
— Fiche le camp d’ici ! cria-t-elle en continuant à reculer lentement. Laisse-moi tranquille ! 
Tandis que Dylan se déplaçait vers elle sans faire de bruit, elle se pencha et ramassa un lourd bâton qu’elle agita deux fois devant l’ours, en faisant exactement ce qu’il lui avait dit de faire dans un cas pareil. 
— J’ai dit « fous le camp » ! 
Dylan était presque à leur hauteur quand l’ours se dressa sur ses pattes de derrière et laissa échapper un grognement terrifiant. Puis il tourna les talons et se mit à courir dans la forêt, disparaissant rapidement de leur vue.

---

Un autre avis chez :

• TAHICHA'S CHRONICLES
  
• LES PASSIONS DE SASHA
  
• MON REPAIRE LITTERAIRE
• STELLA'S BOOKS
• LADY H
• MARY
• LES LIVRES DE SARAH