Il pleut, il pleut bergère !

Le mois de mai touche à sa fin, et on peut tout de même dire qu'il a été assez exceptionnel dans le sud de la France. Il en est tombé de l'eau, entre les averses du début du mois, les orages isolés et les pluies continues.
A l'heure où je tapote ces lignes, se termine une journée riche de 50mm d'eau. Sur la majeure partie du sud, le constat est le même : on a de l'eau, avec des cours d'eau qui ont des niveaux corrects, la période estivale s'annonce sous les meilleurs hospices.
Et pourtant, rien n'est moins sûr que l'été ne soit pas torride. Nous avons connu des périodes sans eau très longues, et ce phénomène devient de moins en moins rare depuis quelques années. Qui saura nous dire si cette année ne sera pas sous le signe de la restriction d'eau ? Nous ne sommes pas encore en hiver.

Parlons-en justement de cet hiver, où plutôt de cet hiver et de cet automne précédent qui furent par endroit si peu arrosés. Peut-on raisonnablement se fier aux saisons ? Nos projections peuvent-elles nous rassurer ? Dans un contexte global, où tout est lié, le bon temps pour les uns, n'est pas forcément le bon temps pour les autres. Les agriculteurs le savent bien : "Le mauvais temps, c'est celui qui dure".
Gageons que ce qui se passe en ce moment assure une bonne survie générale pour les populations pendant l'été, et que la frai ne soit pas trop perturbée.
Plutôt que de fredonner un couplet pessimiste et cultiver l’esprit « tout va mal », je constate juste que nos repères, notre connaissance des saisons, sont peut être à revoir. Plus rien ne doit nous surprendre.
27/05/2008

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