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Il y une semaine (mercredi 7 janvier 2015) je venais de terminer la troisième vignette de cette BD photo montage.
Je n'imaginais pas que j'allais apprendre sur les ondes de France Inter le drame qui marquera toute la fin de la semaine : le massacre de Charlie Hebdo.
Alors oui, comme un deuil, j'ai suspendu mon ouvrage. Le cœur n'y était plus. J'ai écrit de mes larmes quelques pensées sur tweeter. L'intérêt du tweet est sa spontanéité, sa réactivité. En 140 caractères on doit dire l'essentiel. Le blog pouvait attendre. L'émotion prit le dessus et je communiais à l'immense messe virtuelle des sanglots insondables, des colères indicibles et des fraternités retrouvées.
En cette fin de journée tragique du 7 janvier, je postais ce tweet.
Contre toute attente il fut retweeté maintes fois. Il continue de l'être. Comme un slogan qui frappe au cœur des gens. J'en suis encore tout ému et étonné !
Ces milliers de gens qui ont apprécié mon petit billet sont autant de lumières qui brillent pour honorer la mémoire de ces héros de la laïcité, ces Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et autre Maris, en guerre contre l'obscurantisme et qui l'ont payé de leur vie.
Je ne peux oublier les policiers, si souvent décriés, et qui sont morts dans l'exercice d'une fonction dont on oublie souvent le caractère dangereux !
Oui merci pour ces milliers d'inconnus qui ont aimé ces quelques mots lancés, comme ça, sous le coup d'une émotion teintée de révolte.
Ces quelques milliers d'inconnus parmi la foule magistrale qui défila dans de nombreuses villes de France ce Samedi ou dans l'extraordinaire défilé républicain de ce Dimanche entre la place de la République et la Place de la Nation.
Je ne peux omettre l'abjection commise au magasin cacher de la porte de Vincennes. Quatre morts à rajouter sur le compte de la folie antisémite que notre société n'a toujours pas éradiquée.
17 victimes au total, des larmes, de la révolte et finalement l'immense réveil républicain d'un peuple qui dit Non, et qui se lève comme un seul homme nonobstant le Cassandre Zemmour.
J'aurai l'occasion d'y revenir...
J'aimerais simplement que ceux qu'on pleure ne soient pas morts pour rien !