Le 14 août 2011 je déposai sur ce blog cet article sur le "Patriot Act", depuis dimanche, la classe politique française, dont Mme Valérie Pécresse en tête, demande un "Patriot Act" à la Française. Comme aux États-Unis après le "11 Septembre ou Septembre noir", cet acte voté en pleine, crise, en plein terreur autorisait et autorise toujours l'Amérique, à restreindre les libertés fondamentale de son peuple et à aller en guerre sous de faux prétextes comme nous les constatons depuis des décennies.
Aujourd'hui, dans les mêmes conditions et sans demander l'avis aux citoyens de ce pays par un référendum élémentaire, cette classe politique qui est à l'abris de tout, car, étrangement, elle n'est jamais ni visée, ni touchée par aucun attentat, décide pour le bien de tous, de modifier la loi et la constitution, non pas pour éviter le terrorisme, qui, comme son nom l'indique sème la terreur, mais pour contrôler les citoyens de ce pays qui sont vraisemblablement des terroristes en puissance.
Étrangement, lorsque des terroristes ont l'intention de déstabiliser un pays, ils ne s'arrête pas en si bon chemin, et après "Charlie", la cible évidente aurait été cette belle brochette de chef d'État entourant Monsieur Hollande ce dimanche, à défiler seuls devant des millions de citoyens en deuil, écartés de cette fête commune, qui ont, de toute évidence, récupérés un drame national pour se mettre en avant dans un opportunisme indécent, il n'y a que la colombe de la liberté ou de la vérité qui s'est oubliée sur le chef de l'état, elle aurait pu également pointer le chef du gouvernement Ukrainien, assassin notoire qui continue à assassiner des citoyens opposants, des femmes et des enfants dans son pays, et je ne parle pas des autres qui ont tous quelque chose à se reprocher...
C'était en effet, en toute logique pour de vrais terroristes, l'attentat à ne pas manquer et pourtant, rien ne s'est passé.
Que l'on ne se méprenne pas sur mes propos, je n'ai aucune intention belliqueuse, je me livre juste à une analyse logique et stratégique et je n'ai jamais souhaité la mort de personne, je suis un pacifiste convaincu et un républicain démocrate.
Cet attentat "manqué" ou même pas "envisagé" laisse planer un doute sur le montage de l'attentat qui vient d'endeuiller notre pays et toutes les incohérences de montage et d'enquête et surtout, de dissimulation de preuves visuelles, exactement comme pour le "11 septembre" aux États-Unis.
Mais qu'importe, aujourd'hui, le mal est fait, nous sommes les dindons d'une farce amère, très amère et nos dirigeants qu'ils soient de Gauche ou de Droite, soutenus par une presse félonne, nous roulent dans une farine OGM pour corrompre et empoisonner notre esprit et endormir notre réflexion.
Un détail tout de même, comment se fait-il que des Islamistes assassins, s'assimilant à l'Islam, ne portaient pas de barbes comme tous les islamistes convaincus ?
Parce que cela les gênaient sous leur masque peut-être ?
Il suffit, nous saurons la vérité dans dix ans, comme pour le "11 Septembre", je suppose de notre président aura eu un accident tragique, pour lui éviter de se justifier et que tout sera oublié, sauf pour les familles des victimes, sauf pour les citoyens de notre "belle" démocratie.
LE PATRIOT ACT, QU'EST-CE QUE C'EST ?
L’Amérique est la plus grande démocratie du monde, enfin, elle l’était, car depuis le Patriot Act voté par le Congrès et signé par GW Bush, le 26 octobre 2001, dès lors, l’Amérique devient une démocratie autocratique, totalitaire, restreignant la liberté de parole et de circulation des Américains eux-mêmes sous prétexte de terrorisme.
Ainsi, toute personne suspectée d’être affiliée à un groupe terroriste est considérée comme un combattant ennemi, et il est immédiatement placé et maintenu en détention pour une durée indéterminée, sans même une inculpation officielle, il est déplacé à Cuba dans une prison militaire, torturé, sans la moindre preuve, puis il est relâché lorsque l’on n’a rien pu tirer de lui, parfois, le pseudo terroriste se suicide dans sa cellule, épuisé, détruit par les mauvais traitements et les humiliations physiques, sexuelles et morales, ce qui est considéré par ses bourreaux américains, comme une preuve de rébellion et de culpabilité de sa part, faisant de lui un martyr pour l’Islam et donc toujours un ennemi de l’Amérique.
Il n’y a pas le moindre remord de l’Amérique, de ses gouvernants et militaires face à leurs erreurs, ils servent l’Amérique et Dieu, ils sont donc absous, car Dieu est très présent auprès des soldats américains, on s’en serait douté, allez tuer de l’Arabe, de l’Afghan dans son pays sous couvert des libertés américaines, il faut une sacrée dose d’inconscience et de croyance aveugle.
Le « Patriot Act » ne se limite pas aux musulmans, mais aux Américains eux-mêmes. Un américain moyen peut-être dénoncé par son voisin qui le considère antiaméricain pour avoir tenu, par exemple, des propos contre son président, contre la politique de son gouvernement, faisant de lui une sorte de terroriste en herbe, mais un danger tout de même qui ose semer le doute dans les consciences naïves.
En clair, on est avec le « Patriot Act », ou contre le « Patriot Act », si l’on est contre, on est un ennemi de l’Amérique, cela ne vous fait-il pas penser à une certaine période de l’histoire de la France et de l’Allemagne ?
Pour le Maréchal, contre le Maréchal, pour Hitler, contre Hitler ? Pour ou contre ? Pas de demie mesure, ami ou ennemi, aujourd’hui, le juif laisse sa place au musulman et à tous ses sympathisants.
Pourtant, l’Amérique elle-même est divisée et les Cours Fédérales américaines ne se sont pas laissées faire et ont déclaré que les dispositions du « Patriot Act » étaient clairement anticonstitutionnelles, notamment en empêchant le FBI et le Département de la Justice d’avoir accès aux fiches de lecture des bibliothèques et des librairies. Malgré l’amendement du 15 juin 2005, le FBI a utilisé illégalement les dispositions du « Patriot Act » pour espionner des citoyens américains, la chasse aux communistes d’après-guerre ne s’est pas arrêtée pour autant, elle continue aujourd’hui, mais le communiste laisse place au musulman, l’ennemi juré de l’Amérique depuis le 11 septembre.
La question que l’on est en droit de se poser est :
- Comment peut-on considérer les musulmans d’Afrique et d’Asie comme des ennemis de l’Amérique, ils n’ont rien, ont à peine de quoi se nourrir, vivent dans des dictatures permanentes restreignant leur liberté, comment peuvent-ils être un danger pour l’Amérique et pourquoi ? S’il existe de bonnes raisons, croyez bien que l'Amérique fait tout pour les dissimuler.
Ne serait-ce pas une cabale essentiellement religieuse, une nouvelle croisade pour sauver la foi du christ, la peur de la Chrétienté face à un nombre d’adeptes de l’Islam de plus en plus nombreux ?
Tout cela ne fait pas de sens logique autrement. Il fallait un nouvel ennemi à l’Amérique pour justifier de nouvelles guerres, de nouvelles ventes d’armes, il fallait un prétexte pour exploiter diverses économies et faire fonctionner un système pervers qui devait enrichir certains et en appauvrir bien d’avantage dans le reste du monde.
- L’affaire Brandon Mayfield est révélatrice de la manipulation organisée par le gouvernement américain pour fabriquer des faux cas, avec des fausses preuves pouvant servir les intérêts d’une société souveraine, comme l’est aujourd’hui l’Amérique, contre des individus gênant son fonctionnement unilatéral.
- Brandon Mayfield est un musulman américain, blanc, pas un terroriste, mais le fait d’être un musulman dans une société blanche, protestante et catholique fondamentaliste, est déjà de trop pour le gouvernement américain.
- L’affaire remonte au jeudi 11 mars 2004, un attentat sanglant à Madrid, (200 morts, 1400 blessés) revendiqué par des islamistes marocains. 13 bombes, 10 ont explosé et sur l’une d’elles on trouve, comme par hasard, les empreintes de Brandon Mayfield, avocat blanc, américain et musulman, vivant paisiblement à Beaverton en Oregon, le 6 mai 2004.
La question que l’on se pose est :
- Comment a-t-on pu trouver les empreintes de Brandon Mayfield sur une bombe en Espagne alors qu'il n'avait pas quitté le territoire américain ?
Comment le FBI a-t-il pu retracer de Madrid (Espagne) en Oregon (USA), le sceau de la main de cet homme, qui se retrouve soudainement accusé d’un acte auquel il n’a pas participé et pour cause, les autorités espagnoles fourniront plus tard la preuve que ces empreintes étaient bien celles d’un terroriste Algérien et pas celles de l’avocat américain.
Comment donc le FBI est-il parvenu à confondre des empreintes digitales alors que chacun sait qu’elles sont uniques, et à les confondre d’un continent à l'autre ? C’est qu’ils sont très forts au FBI.
En revanche, Brandon Mayfield est un activiste islamiste américain qui ne cache pas sa haine de l’Amérique, qu’il compare à l’Allemagne Nazie, il affirme même que l’administration Bush savait pertinemment que l’attentat du 11 septembre était en préparation, et que c’était un excellent prétexte pour déclencher la guerre en Irak, c’est pourquoi l’administration Bush aurait été complice de cet acte odieux, la liberté d’expression est désormais soumise à condition aux États-Unis. Les enquêtes sur cet attentat montrent les incohérences de cette attaque et l’éventuelle participation de certaines cellules gouvernementales États-Unis, mais ce ne sont que des suppositions, bien sûr, le FBI sait cela mieux que nous, n’est-ce pas ?
Sans être activiste, tout nous pousse à penser que le Patriot Act a beaucoup de choses en commun avec cette Allemagne de 1933 à 1945, mais notons que le Patriot Act ne représente pas l’opinion de tous les Américains et nombre d’entre eux sont de véritables défenseurs de la démocratie et de la liberté de circulation et de parole, même si la Droite au pouvoir souhaite contrôler toute la population sous prétexte de terrorisme et qu’il vaut mieux espionner et priver les Américains de liberté que de risquer une hypothétique « attaque terroriste. »
En Amérique, le danger se trouve plus à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, le nombre d’incarcérations et d’agressions mortelles frisent la folie, et il y a certainement plus de criminels aux É.-U. que de terroristes dans le monde, bien que l’on veuille nous faire croire le contraire. Sur 7,5 milliards d’êtres humains combien croyez-vous qu’il y en ait en tout ? Je dirais moins de 10 000 dans le monde.
Le drame aujourd’hui, est que l’on n’est plus capable de faire la différence entre une attaque terroriste islamiste et une attaque de type terrorisme d’état pour restreindre les libertés des citoyens, voter des lois anticonstitutionnelles et déclencher des conflits armés dans le monde pour piller les richesses des pays envahis.
Il suffit pour cela de se replonger dans l’histoire, pourquoi fait-on une guerre ?
Une guerre est essentiellement économique, on entre en conflit pour piller des richesses, pour étendre son territoire, Rome a conquis le monde, Rome a pillé le monde, les croisades, sous prétexte de religion, cachaient des pillages particulièrement avantageux pour les chevaliers du temple, la conquête des Amériques, la campagne d’Égypte, d’Italie pour Napoléon et la France ont permis à Vivant Denon de créer le Musée du Louvre… on commet nombres d’atrocités et de pillages au nom de Dieu et de son pays.
Le génocide amérindien par exemple, près de 250 millions d’âmes exterminées depuis la conquête des Amériques, un génocide dont personne ne veut entendre parler ni prendre la responsabilité, car l’Espagne, le Portugal, l’Angleterre et l’Amérique blanche… n’ont eu aucun scrupule à exterminer ces êtres « sans âmes ». Comme les Indiens ne croyaient pas au Dieu des chrétiens, alors ils n’étaient pas humains, belle preuve de tolérance que l’on reproche à présent aux musulmans. Nous, judéo-chrétiens avons eu nos heures d’intolérance assassine, que l’on ne l’oublie pas.
Aujourd’hui, l’Amérique est en guerre ; mais dans une situation économique catastrophique, on ne part pas en guerre sans avoir l’espoir de gagner quelque chose en retour, il n’y a pas de guerres humaines, il n’y a que des conflits économiques développés pour s’enrichir, et il faudra bien que l’Amérique s’enrichisse après avoir vendu son pays à la Chine - 14. 300 milliards de dollars de dettes à la Chine en bons du Trésor - qui est quasiment propriétaire de l’Amérique aujourd’hui, un paradoxe politique, la Chine est communiste et l'Amérique son contraire ???
Que l’on ne nous dise pas que l’Amérique vient apporter la démocratie en Irak ou en Afghanistan, que l’on cesse de nous prendre pour des imbéciles. L’Amérique dépenserait des milliards de dollars au risque d’appauvrir son peuple, pour libérer des musulmans, à l’autre bout de la planète, de la tyrannie d’autres musulmans et en temps de crise par-dessus le marché ?
C’est drôle, les Iraniens ne sont pas tombés dans le panneau… Les Perses ne sont pas des Arabes, c’est un peuple qui s’est distingué historiquement, une culture d’une importance capitale pour le Moyen-Orient, même Alexandre était fasciné par les jardins suspendus de Babylone et par la grandeur de ce peuple. Cessons de croire que nous avons affaire à des idiots dans ces contrées où, malheureusement, la religion a pris le pouvoir d’une manière désastreuse.
Il n’est pas question de minorer l’importance tragique du Génocide entre 1939 et 1945 en Europe, mais 6 millions d’âmes comparées à 250 millions, c’est à peine 2% et pourtant, nos mémoires sont remplies de cette douleur tout en négligeant la douleur du peuple amérindien, et je ne parle pas des victimes du communisme instauré par Lénine, Trotski et Staline qui ont fait plus de 20 millions de morts, nos gouvernants passés et actuels ont du sang sur les mains et ne semblent absolument pas embarrassés d’être des assassins et nous les avons mis au pouvoir, nous avons donc le même sang sur nos mains et c’est inadmissible, intolérable, comme cela doit l’être pour les Américains qui veulent une démocratie sans contrôle de leurs libertés, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, mais la politique de la terreur, de la crainte de l’autre, l’ennemi musulman, les pousse à accepter la répression de leurs libertés et à dénoncer leurs voisins, leurs amis, leurs frères... La dénonciation, la délation est à présent un acte patriotique, vive les Salauds! Je ne sais comment les nommer autrement, ceux qui vont vous dénoncer parce que vous avez des idées différentes de celles autorisées par l'État.
- "Big brother is watching you, and small neighbour is denouncing you..." (BIG BROTHER VOUS ESPIONNE ET VOTRE PETIT VOISIN VOUS DÉNONCE)
Souvenez-vous comme ils étaient heureux les Américains après la mort de Ben Laden, à chanter, à danser dans les rues comme des fous furieux, des bouteilles de bière plein les mains, mais quelle honte, était-ce la même joie qu’ont ressenti ceux qui ont crucifié le Christ ? Était-ce la même joie éprouvée par des islamistes qui brulent les effigient des présidents US et le drapeau Américain ?
Des réactions primaires, archaïques, sans la moindre élévation de l’âme, que de la haine et de la mort, l’espèce humaine mérite mieux que ces sentiments barbares, vous ne croyez pas ?
Tout comme l’Amérique mérite mieux que ces dirigeants en faveur du "Patriot Act" qui est une insulte à la démocratie, mais comme vous pouvez le constater, il n’y a que du pouvoir et de l’argent, le reste c’est de la littérature, alors je préfère la littérature à cette société scandaleuse qui vit sur la mort de l’autre au lieu de bâtir ensemble une société intelligente, nous passons notre temps à détruire, soit la planète, soit les hommes, quelle race d’êtres sommes-nous ?
Sommes-nous dignes d’habiter cette planète qui, selon les textes sacrés, nous a été prêtée par Dieu ?
Toutes les sociétés primitives savent que la terre ne leur appartient pas, seules les sociétés perverties par le capitalisme imposent des lois et vendent des terres qui ne peuvent appartenir à personne et qui devraient appartenir à chacun.
J’imagine, que cet article est un peu confus, car tout se mêle et s’entremêle, on ne peut toucher un sujet, sans en évoquer un autre, car tout est lié et tout est fait pour que nous ne prenions pas conscience des ces filiations qui expliquent la société dans laquelle nous vivons et qui fait de nous des monstres, or, je refuse d’être un monstre, et vous ?
Nous vivons une époque formidable…