Le culte des pierres
Il y est question de tous les mégalithes qui peuplent nos campagnes, dressées au milieu d'un champ (pour le plus grand bonheur de leurs propriétaires), cachés dans une forêt ou même cultivés avec amour à Carnac (comment ça les pierres ne poussent pas ?). Mégalithe des fées ou des géants, les traditions populaires imaginent des origines magiques à ces grandes pierres et leur donnent des propriétés curieuses : pierres d'amour et de fécondité, pierres de jugement, pierres des sacrifices, pierre à trésor... Leurs sens sont aussi variés que leurs tailles.Le culte de l'eau
On parle ici de fontaines de guérison, habitées par des êtres fantastiques, plus ou moins bien intentionnés.Une nature crainte... ou vénérée ?
Retour sur l'explication populaire des phénomènes météorologiques mais aussi des caractéristiques de certaines plantes et bestioles.Devins, guérisseurs, rebouteux et autres décompteurs
Ce chapitre s'intéresse plutôt aux figures de la bonne aventure.A quels saints se vouer
Une partie consacrée aux spécificités des saints. Il est question du culte des reliques, ces ossements ou objets liés aux saints, et à leur efficacité pour guérir les divers maux des hommes. La Vierge a aussi son chapitre (et l'on s'étonne du nombre de ses apparitions). Bref, ces saints apportent protection et guérison à qui les prie. Le phénomène Lourdes est effleuré, il aurait mérité plus de pages dans cet opus.Êtres surnaturels
Un court chapitre sur les fées et fantômes de nos provinces, de Mélusine à la dame blanche.Le diable et les sorciers
Tout est dans le titre.Un livre intéressant par les documents qu'il présente, notamment les cartes postales anciennes et les objets de traditions populaires. Je regrette toutefois qu'il s'en tienne à la description des phénomènes superstitieux et n'en propose pas une analyse plus poussée. Ce livre tient plus de l'introduction qu'autre chose. C'est bien car cela donne envie de creuser certains points. Cela l'est moins car toutes les régions sont évoquées, tous les types de superstitions, mais toujours sur quelques lignes, sans trop citer de sources. Et la bibliographie finale ne permet pas vraiment d'enrichir la lecture, elle est très axée sur la collecte des faits plus que sur leur compréhension.