Bob Carter, Vice-Président de Toyota États-Unis, vient d'annoncer lors du " Consumer Electronics Show " de Las Vegas (USA) qu'il mettait en "open source" ses 5680 brevets portant non seulement sur les piles à combustible utilisées pour faire fonctionner les moteurs à hydrogène, mais aussi sur les réservoirs des véhicules, les systèmes électroniques et les systèmes de distribution de l'hydrogène dans les stations-services.
Ces brevets ont déjà permis à Toyota de produire et commercialiser au Japon, la première voiture à hydrogène fabriquée en série appelée "Miraï".
L'objectif de Toyota est de favoriser le développement des énergies non carbonées pour lutter contre le réchauffement climatique en encourageant la production mondiale des véhicules fonctionnant à l'hydrogène, un carburant issu de l'eau, et parfaitement écologique puisque les rejets ne sont que de la vapeur d'eau. Mais pour y parvenir le constructeur estime qu'il faudra "un effort concerté et une collaboration non conventionnelle entre les constructeurs automobiles, les régulateurs gouvernementaux, les universitaires et les fournisseurs d'énergie pour mettre au point la première génération de ces véhicules entre 2015 et 2020".
En pratique l'hydrogène pose deux problèmes : ce n'est pas une énergie primaire. Pour le synthétiser il faut provoquer la combustion de dihydrogène et de dioxygène, et cette combustion nécessite beaucoup d'énergie. Par ailleurs le stockage de l'hydrogène, sous forme de gaz très comprimé dans les stations-service et dans les réservoirs des véhicules, doit être parfait car ce gaz est très explosif. Mais Toyota semble avoir trouvé les solutions.
L'hydrogène sera-t-il le carburant écologique et inépuisable dont tout le monde rêve depuis longtemps ?
Alexandre Sieradzy
Retrouvez plus d'informations sur la Toyota Miraï sur le site www.toyota.fr/world-of-toyota/articles-news-events/2014/toyota-mirai.json