2015

Dieu que c’est dur. Des semaines où je n’ai pas écrit. Ni wishlist de Noël, ni make up de fête, ni tenue de gala. C’est dur d’écrire des futilités alors que souvent j’aime les lire chez les autres. C’est dur d’écrire des textes engagés, alors que beaucoup le font déjà, mieux argumentés ou mieux informés. J’adore écrire mais réfléchir trop m’empêche souvent de poser quelques lignes ici et d’appuyer sur « publier ». J’en ai déjà fait part surement une dizaine de fois sur ce blog, malheureusement trop ponctué par des absences répétées.

J’ai reporté mon retour en 2015, pleines de bonnes résolutions comme chaque année. Et bien Victoire, tu parleras de ce que tu veux, peu importe si d’autres l’ont déjà fait, mieux fait ou moins bien fait. C’est ton espace, et tu en fais ce que tu veux, il est temps que tu t’en rendes compte. Dis toi que sur les blogs on a 406 recettes de galettes en janvier, 207 DIY de customisation de la même veste, le même partenariat de marques étalé chez 50 blogueuses modes la même semaine… plus de scrupules, tu te poses trop de questions alors que tout le monde s’en fout bien. Ecris si tu aimes écrire. Ecris même si ils ne seront que 3 à te lire. Tu ne fais pas un blog pour être célèbre, en vivre, ou meubler ton appartement au frais des sponsors, alors tu n’as pas à t’imposer des contraintes, tu es libre ici.

Sauf que 2015, une fois la gueule de bois de la Saint Sylvestre passée, se déroule comme vous le savez malheureusement tous. Ma grande résolution s’est vite retrouvée bien derrière les préoccupations, l’indignation, le choc, la tristesse, la peur et la colère. Dimanche 11 janvier aura ramené une belle éclaircie dans ce ciel tout gris, un arc-en-ciel d’espoir, et prendre son crayon n’aura jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui.

Mon crayon a beau avoir la forme d’un clavier, mais ses mots sont aussi forts. C’est ma liberté d’expression, j’en suis fière, et je compte bien en abuser. A bientôt.

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