The Mentalist // Saison 7. Episode 6. Green Light.
Si l’on met de côté le fait que The Mentalist tente de développer encore un peu plus de façon sous-jacente l’aventure qu’il y a entre Jane et Lisbon, cet épisode permet avant tout à Abbott de trouver un semblant de conclusion à sa propre histoire personnelle. J’aime beaucoup ce que la série a fait avec ce personnage qui s’est révélé cette année comme l’un des vrais héros de l’histoire. Il avait donc un terrible secret au fond de lui qu’il gardait depuis une décennie et Peterson voulait tout simplement utiliser ce secret afin de sauver sa place. Dylan Baker que j’adore dans The Good Wife par exemple était encore une fois ici excellent. Ce que j’apprécie chez cet acteur c’est sa facilité à incarner des gens que l’on aime détester. Car c’est clairement ce qui se passe avec cet épisode mais ce n’est en rien quelque chose de mauvais. Bien au contraire, je dirais même que Peterson donne le rythme d’un épisode qui permet avant tout à Abbott de nous démontrer qu’il a une place bien à lui. Bien entendu que si Peterson avait fait son boulot, il aurait aussi appris qu’il y avait une taupe dans son département mais je suis sûr qu’il ne verrait pas ça dans ce sens là étant donné la taille de son égo. Car mine de rien, Peterson a un vrai gros égo.
Mais c’est une autre chose qui a permis à l’épisode de se sortir les doigts et de nous offrir de grands faces à faces jouissifs. J’ai adoré le face à face entre Jane et Peterson mais ce ne sont pas ces moments qui sont le plus souvent mis en avant dans cet épisode. Bien au contraire puisque de toute façon le but est de donner à Abbott l’occasion de démontrer qu’il peut être l’homme de la situation, quelqu’un de fort tout simplement et c’est ce qu’il va faire de façon presque brillante. Car mine de rien, je ne m’attendais pas du tout à ce que la série prenne le pas dans ce sens là. Mais ce n’est pas bien grave car ce n’est pas non plus le plus important. Ce que j’apprécie encore plus dans cet épisode c’est le fait que The Mentalist cherche à creuser un peu plus ses personnages dans une dernière saison qui aurait pu être un véritable échec cuisant. Car après l’issue de la saison 6, se posait tout de même la question de comment combler 13 nouveaux épisodes quand on avait déjà une conclusion à la série dans le dernier épisode de la saison précédente. Ce que je trouve d’assez remarquable c’est que grâce au renouvellement fait par la série au milieu de la saison dernière, ils ont trouvé une façon de proposer de nouvelles choses que l’on n’avait pas vu auparavant dans The Mentalist tout en gardant malgré tout le ton et le style de la série.
Car bien entendu que The Mentalist n’a pas complètement changée. La série reste en grande partie la même mais c’est remarquable avant tout de voir que finalement quelque chose se passe avec les personnages. On sent aussi que la saison est la dernière. Outre les cas de la semaine qui ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus important (bien qu’ils ne soient pas mauvais), cette semaine nous avons eu droit à un épisode assez différent. Il se construit sur la mythologie même de la série avec la personnalité d’Abbott. J’avais envie de voir ce dernier grandir, prendre une place dans la série, celle qu’il mérite. S’il avait déjà eu l’occasion de démontrer son importance auparavant dans la saison (et je dirais même que c’est l’un des personnages les plus importants de la série désormais en dehors de Jane et Lisbon), c’est un épisode qui parvient à nous le démontrer réellement de façon très efficace. Comme quoi, Mentalist pourrait bien être l’une des séries qui va disparaître cette année et qui va le plus même manquer.
Jane - « When you have a big secret, it makes you feel important. »
Note : 8/10. En bref, Abbott l’a eu son épisode et ce fût un excellent.