Un projet politique sans langue de bois

Publié le 12 janvier 2015 par Rbranche @RobertBranche
La France Réconciliée (1) Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly, a publié fin octobre 2014, sa vision pour la France, « La France réconciliée ». Ce livre vif, écrit sans langue de bois, détonne suffisamment au sein des écrits des hommes politiques, pour que mon blog s’en fasse l’écho. En voici donc un patchwork, diffusé en quatre parties Sur la réconciliation « La réconciliation passe également par la justice et l’équité. Et, d’une manière plus générale, par une réconciliation des Français avec tout ce qui contribue à structurer notre organisation. » « En laissant le code du travail se complexifier jusqu’à devenir une jungle administrative, en alourdissant les contraintes réglementaires sur les entreprises, ou en refusant de réformer les systèmes de formation, on a laissé filer le chômage dans des proportions indécentes. En tolérant les incivilités et les petits délits, en laissant se développer des zones de non-droit dans certaines banlieues, puis en se résignant à accepter la présence en France de véritables réseaux mafieux autour du trafic de stupéfiants, on a pris le risque de perdre le contrôle de la situation, et on a créé un très fort sentiment d’injustice dans le pays. » Sur la mondialisation  « En proposant une vision de la France axée sur la valorisation de nos différences, nous porterons un message à tous ceux qui craignent que la mondialisation nous emporte dans un mouvement de standardisation. » « En stigmatisant l’ennemi et en stimulant les risques de la mondialisation, ils ont trouvé un fonds de commerce assez efficace pour faire prospérer leur carrière sur cet arrière-plan d’angoisse qui investit petit à petit l’ensemble de l’opinion. Le discours est simple, efficace, limpide, et la solution, bien que simpliste, a le mérite d’être claire, « puisque c’est à cause de la mondialisation, alors refusons-la, refermons nos frontières, et tout ira bien ». C’est sans avoir bien compris, ou en faisant semblant de ne pas comprendre, ce qu’est vraiment la mondialisation. Mais c’est surtout une manière assez efficace de s’affranchir de ses responsabilités et de ne pas chercher les vraies solutions. » « La mondialisation n’a pas d’identité, elle n’est pas un ennemi identifié, elle n’est que l’agrégation d’identités nationales et culturelles, culturelles, de civilisations, de territoires, d’hommes et de femmes de plus en plus mobiles, qui produisent de la richesse et accélèrent leurs échanges. La mondialisation n’est qu’un ensemble de flux qui tendent à être de plus en plus denses. C’est tout. » (à suivre)