De mon très court séjour à Stockholm, je ne garde finalement que peu d’images. J’y allais pour rencontrer de potentiels managers, j’y ai finalement rencontré la tristesse car ce jour-là, le mercredi 7 janvier 2015, nous apprenions tous avec stupeur, effarement, consternation et surtout beaucoup de douleur, l’attentat commis à Paris contre le journal satirique Charlie Hebdo, faisant douze morts et plusieurs blessés. Le lendemain, le ciel de Stockholm pleurait comme nous tous devant cet acte abominable et barbare, rendant une sortie matinale impossible pour faire des photos.
Cabu et Wolinski ont tous deux bercé mon enfance, l’un avec le Club Dorothée, l’autre parce que mon père aimait bien ses dessins. Un exemplaire de Charlie Hebdo traînait souvent à la maison, à côté d’autres journaux comme « Le monde », « Le Point » et « Le Canard Enchaîné ». Il me disait toujours qu’il fallait prendre plusieurs avis avant de se faire sa propre opinion.
La vague mondiale de soutien a été aussi soudaine qu’étonnante et surtout, rassurante. Non le monde n’est pas fou. Seuls quelques égarés le sont. Oui cela est bien la preuve que quelque part, nous sommes tous reliés. Les marches citoyennes de la journée d’hier en sont un poignant témoignage.
Quand je repense à ma dernière lecture, « Le pouvoir du moment présent » qui aborde justement cette folie du monde, je reste néanmoins positive. J’ai deux enfants et le devoir de leur transmettre valeurs et éducation car, par les premières, ils auront des bases et par la deuxième, la capacité de réfléchir, argumenter, défendre et surtout, oui surtout, comprendre et accepter les autres.
Une page se tourne. Mais elle ouvre un nouveau champ des possibles, celui de l’union et de la recherche de spiritualité.
C’est ce qui fait aujourd’hui défaut dans nos sociétés consuméristes. Sans spiritualité, on ne peut vivre. Et spiritualité ne veut pas non plus dire dénuement ni pauvreté matérielle. A ce propos, je vous laisse le lien d’un article que j’ai trouvé particulièrement bien écrit. Lisez-le en entier, il est long mais cela en vaut la peine. Un point de vue comme un autre mais que je trouve utile.
Pour finir par une note futile et positive, je vous laisse donc avec quelques clichés de ce séjour, non pas sous forme de « postcard » car je ne suis sortie ni des bureaux ni de mon hôtel, restant toujours avec mon amoureux depuis quelques temps (chut…ne le dites surtout pas à mon mari qui, pourtant, nous a présenté en mai dernier). Et puis j’aurais bien d’autres occasions de vous proposer une carte postale de Stockholm, un de mes nouveaux « Partners » ayant ses bureaux ici.