Ce neuvième tome reprend les épisodes #48 à #52 de la saga US, ainsi qu’un épisode consacré au passé de Cecil Stedman.
Le tome précédent laissait déjà apparaître les pouvoirs du demi-frère de Mark Grayson, alias Invincible, et la couverture de cet album laisse entrevoir que le jeune garçon compte bel et bien en faire usage. Le développement de ce nouveau super-héros est particulièrement intéressant et la relation entre Invincible et son nouveau side-kick fait inévitablement penser à celle entre Batman et Damian Wayne car le petit Oliver ne fait pas non plus dans la dentelle. Robert Kirkman continue donc de s’amuser avec le mythe du super-héros, notamment en pointant du doigt ces super-slips qui se contentent de neutraliser une menace (qui revient inévitablement par la suite) au lieu de l’éliminer définitivement. Invincible fait également penser à Superman, mais en mieux, car plus humain et plus vulnérable. Cecil Stedman a tout d’un Nick Fury et l’épisode consacré au personnage nous révèle d’ailleurs ses origines à un moment particulièrement opportun car c’est lui qui est à l’origine du changement annoncé dans le titre.
Ce neuvième volet va en effet bouleverser la vie d’Invicible. Outre le nouveau costume et le nouveau partenaire, il doit également changer d’équipe et revoir la liste de ses amis et sa relation avec Cecil Stedman. Le directeur de l’agence de défense globale cache en effet de lourds secrets qui vont obliger Mark Grayson à revoir sa position en tant que super-héros. Ajoutez à cela une belle histoire d’amour avec Atom Eve et vous obtenez à nouveau un récit dynamique et divertissant, alliant action, humour, rebondissements et romance.
Visuellement, le style cartoony de Ryan Ottley continue de faire des merveilles. Son dessin très dynamique insuffle également beaucoup de rythme au récit.