Magazine Bien-être

Quand la piqûre vous pogne*

Publié le 11 janvier 2015 par Do22
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Moi en à Florø en Norvège, septembre 2014

Après trois mois passés sur le vieux continent – comme on dit au Québec affectueusement – l’automne passé, j’ai vraiment « repogné » la piqûre du voyage. J’ai hâte d’être à nouveau sur les chemins de la découverte de nouveaux endroits et à la rencontre de gens que j’aime et d’autres à découvrir avec plaisir. C’est donc avec une grande joie que je vais entreprendre bientôt un deuxième beau voyage en Europe du 2 février au 16 avril prochains. Cette fois : Suisse, Belgique et France.

Le retour au Québec

Les premières semaines après mon retour au Québec ont été quelque peu difficiles et je ne m’y attendais pas. Je suis rentrée remplie de merveilleux souvenirs et je pensais poursuivre ma lune de miel au Québec mais ma balloune* a pété.

Durant les trois mois du voyage, j’ai été chez et/ou avec de belles personnes tous les jours. J’ai quitté Paris le 19 novembre. Il y faisait grisouille et 12oC. Je suis arrivée à Montréal à 0oC et une fine couche de neige. Le lendemain, je suis arrivée à la maison à Québec. J’avais 20 cm de neige à pelleter sur les marches et le balcon et ils faisait moins zéro. Surtout, je me suis retrouvée totalement seule du jour au lendemain.

Je pensais être venue hiberner, seule chez moi comme je l’ai fait l’an dernier, pour me ressourcer avec paix et plaisir, faire le bilan de la belle année 2014 et placer la ligne pour une autre merveilleuse nouvelle année.

A la place, mon corps s’est littéralement écrasé, épuisé, sans vraiment de raison. Le moral a chuté aussi de quelques crans. Passer de trois mois avec du monde à plus personne, ou quasiment, a été un choc. Mes deux amies proches à Québec sont aussi en voyage. Paule travaille maintenant aux Bermudes et Christine passe la moitié de l’année en bikini au Costa Rica (elle vous accueille avec plaisir, elle a des chambres à louer et vous offre du coaching sur la plage !). Il me reste, à Québec, mon meilleur ami et voisin. Heureusement. Mes autres amis proches sont dans la région de Montréal.

A Québec, sinon, j’ai quelques amies/copines/connaissances que je vois une ou deux fois l’an. Les habitants de cette ville ont une mentalité différente de Montréal et sont moins ouverts et cosmopolites, plus indépendants aussi. Tout le monde qui vient de l’extérieur le dit. Certains ne tiennent pas le coup longtemps d’ailleurs, tannés d’être seuls. J’aurai tenu 15 ans.

Je retourne proche de Montréal cette année. J’ai commencé à chercher à louer une maison dans les Laurentides (au plus haut Ste-Adèle). Si vous entendez parler de quelque chose, vous me dites ?! Merci !

Hibernation forcée

Je n’ai pas aimé cette hibernation forcée alors que je croyais l’avoir choisie. C’est ainsi que je me suis sentie cette année, contrairement à l’an dernier où j’ai hiberné par choix et plaisir. C’est probablement une des raisons pour lesquelles mon corps a écrasé, sans énergie, en arrivant à la maison.

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Le froid aussi n’aide pas. Je me rends compte combien cela prend de l’énergie pour supporter ce climat. Pour la première fois de ma vie, je n’ai plus envie de passer mes hivers au Québec même si je trouve toujours aussi fascinants et magnifiques ces paysages de neige blanche immaculée sur laquelle le soleil se miroite et nous éblouit de sa belle lumière. Je comprends maintenant tous ces early birds québécois, ces gens du Nord qui vont passer l’hiver en Floride ou ailleurs au chaud. Je pense que l’âge y fait quelque chose. Je devais atteindre l’âge vénéré de 52 ans pour que ce sentiment commence à m’habiter parce que je ne ressentais pas ce besoin avant !

Cette expérience un peu subite m’a fait travailler sur ce que je partage avec tant de passion dans mes stages, soit d’arriver à vivre dans le moment présent, le seul endroit où on trouve le bonheur, où il est là tout le temps, où on a juste à l’accueillir. En voyage, c’est un espace où j’ai vécu presque à chaque instant et ce fut un grand bonheur pour moi de voyager et vivre ces beaux moments de paix et de gratitude.

Le moment présent, cet espace où le temps n’existe pas, où seul l’Amour est présent. Où son s’aime inconditionnellement et on aime la Vie de tout son coeur qui déborde de gratitude. La béatitude, parfois, souvent, quand on s’arrête pour simplement Être…

Le retour à la maison

En rentrant à la maison, je pensais continuer à vivre ce moment présent, cet état d’Être, qu’on serait rentrés ensemble, maintenant bien accrochés les deux après ces trois mois de bonheur. On aurait dit qu’il a eu peur d’entrer chez moi. Il est resté sur le pas de la porte et j’ai mis du temps avant qu’il se décide à entrer.

En entrant dans l’appartement, j’ai aussi eu un drôle de feeling. Je ne me sentais pas chez moi. J’avais vidé l’appartement de mes affaires personnelles. Il ne restait que meubles, quelques cadres et bouquins car, durant mon absence, plusieurs personnes étaient venues y loger. Toutes sortes d’énergies y virevoltaient.

Des souvenirs du temps où mon ami norvégien vivait à la maison ont aussi émergé, certains agréables, d’autres moins drôles. Nostalgie de cette année passée avec ce colocataire-ami. Souvenirs mélancoliques ou à effacer reliés à certains meubles sur lesquels nous avons vécus des moments spéciaux. Je ne m’attendais pas à le retrouver chez moi ainsi. J’ai dû faire un dernier petit deuil.

J’ai sorti quelques vêtements d’hiver et ai laissé le reste de mes affaires dans les boîtes. J’ai mis du temps avant d’en sortir plus. Avant de réintégrer mon logis et me sentir à nouveau chez moi.

Vivre avec peu d’objets

Ma valise et mon sac à dos à Bergen, Norvège

Ma valise et mon sac à dos à Bergen, Norvège

Je n’ai pas tout réinstallé dans mon appartement. Bien des boites sont encore en bas. Après avoir vécu avec une valise et un sac à dos durant trois mois, je me rends compte combien tous les objets que nous possédons ne veulent finalement pas dire grand chose sinon alourdir notre vie et dont nous n’avons tout simplement pas besoin.

C’est ainsi que je me suis sentie en rentrant à la maison. Je n’avais pas envie d’avoir plus que quelques meubles, un peu de vaisselle, quelques vêtements. De quoi vivre agréablement et simplement. Tout simplement.

Retrouver le bonheur

J’ai laissé passer le temps, incapable d’écrire de nouveaux mots pour vous les partager. Ce ne sont pas les idées qui manquaient, pourtant, mais je n’arrivais pas à les exprimer. Mon coeur était triste et se sentait seul. Je l’ai laissé aller dans ces sentiments pendant quelques temps.

Le temps de passer le temps des Fêtes, seule à Noël, entre amis pour passer le cap de la nouvelle année.

Le temps d’organiser une nouvelle tournée de stages dans des endroits où je sens de belles énergies et où j’ai hâte de partager ces beaux moments avec les participants.

Le temps d’organiser les activités de l’année 2015 pour Ma Premo et Sylvain Bélanger, les deux thérapeutes avec qui je travaille au Québec et un peu en France cette année.

Le temps de faire un traitement de santé avec ma naturopathe pour retrouver mon énergie.

Le temps d’acheter mon billet d’avion et de relaxer enfin un peu.

Le temps de digérer le choc de la tuerie de Charlie Hebdo. Devant tant de violence, mon coeur a été frappé de silence.

Créer le moment présent

Je me suis parlée beaucoup, depuis mon retour, pour retrouver ma joie de vivre, pour inviter le moment présent à entrer dans ma maison et me tenir compagnie à nouveau. Il est devenu un fidèle nouvel ami qui me manque quand il n’est pas là.

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La seule façon de l’avoir avec moi, c’est de décider qu’il soit là. Rien de plus simple, à première vue, mais on doit parfois se forcer à tasser les pensées qui créent des sentiments victimites qui ont tendance à vouloir nous faire déprimer.

Quand je suis dans le moment présent, c’est comme si un tapis de paix et de joie venait alors se glisser sous mes pieds, sur lequel je peux m’asseoir, m’arrêter et savourer la paix du coeur tout en vivant les beaux moments que la vie m’offre alors. Sur ce tapis d’amour et de légèreté, pas de stress, pas de peurs. Juste du bien-être, de l’Amour, de la Paix et la possibilité de créer l’avenir avec confiance.

Il n’y a que moi pour créer ma vie. C’est donc à moi de décider d’y remettre de la joie. Même si je me suis laissé déprimer un peu de temps en temps, j’ai toujours su que je suis seule responsable de ce que je me fais vivre et j’assumais donc mon état sans blâmer qui que ce soit. Je me suis accueillie et je me suis prise en patience.

Petit à petit, en me parlant intérieurement et en prenant soin de mon corps physique(1), j’ai retrouvé de l’énergie et le bonheur d’être qui je suis et de créer la vie que je désire. Aujourd’hui, je vous écris le coeur en joie et la passion de la vie devant moi.

(1) Quand le corps est fatigué, le moral peut être aussi fatigué. Les énergies sont aussi importantes. Tous les plans – tous nos corps* – doivent donc être impliqués dans notre décision/création d’être heureux.

Programme 2015

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Je serai en Europe du 3 février au 16 avril prochains. Je reviendrai passer le printemps et l’été au Québec pour assister Ma Premo dans ses ateliers et animer mes ateliers Nos Nouveaux Mondes au Québec aussi. Je repartirai fin septembre pour une autre tournée de stages en Europe puis le Sri Lanka et probablement l’Inde pour y passer l’hiver prochain. Venez-vous avec moi au Sri Lanka ?

Durant mon séjour en Europe, j’offrirai la possibilité de venir passer 2-3 jours chez vous en échange de coaching/thérapie chaque jour. Ce sera l’occasion de se rencontrer, de passer du beau temps ensemble, de vous aider à avancer sur votre chemin. Pour moi, ce sera le plaisir de découvrir une nouvelle belle personne et un nouvel endroit à visiter dans le monde. Si vous en avez envie, simplement me contacter.

Un autre rêve à manifester en 2015

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En 2014, j’ai réalisé un grand vieux rêve, celui de voyager tout en ayant des revenus, en écrivant des articles et prenant des photos. Je continue de réaliser ce rêve en 2015 et j’y ajoute… un compagnon de vie, un amoureux. C’est ce que je désire de tout mon coeur cette année, avec la Santé à tous les niveaux de ma vie.

Si vous connaissez un homme qui pourrait partager la vie d’une globetrotteuse comme moi avec le même genre d’intérêts et de qualités, mettez-nous en contact. Je fais ça pour beaucoup de monde depuis toute petite. C’est à mon tour de recevoir ce coup de main de la vie… à moins qu’il se présente tout seul, évidemment !

Le soleil brille de ses mille feux ce matin à Québec. Ses reflets sur la neige sont éblouissants. Que l’hiver est magnifique au Québec, je le dirai toujours… mais môzuss que c’est frette** !!! Je vais aller faire un tour dehors quand même, besoin de prendre l’air !

PS : pour me suivre dans mon prochain voyage, abonnez-vous à www.omvoyages.net pour recevoir mes articles.

A très bientôt !

Avec Amour

DO

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PS : merci de laisser vos commentaires ci-dessous qu’ils restent avec l’article, et non dans Facebook.

© Dominique Jeanneret. Il est interdit de reproduire tout ou partie de ce texte, de quelque façon que ce soit, sans mentionner : Dominique Jeanneret, Chemin de Vie avec le lien www.chemindevie.net. Merci de respecter ainsi mon partage.

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* pogner, en québécois : attraper ou prendre
* balloune, en québécois : ballon. Dans l’expression ici : mon rêve s’est évaporé, écroulé.
* nous avons 4 corps principaux qui interagissent entre eux en permanence : physique, psychologique/émotionnel/mental, énergétique et spirituel.
** môzuss que c’est frette, en québécois : nom d’une pipe qu’il fait froid !

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