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225 – l’onde de prematiere

Publié le 11 janvier 2015 par Jeanjacques

Pour la propagation des ondes électromagnétiques, nous sommes partis d’une idée très simple, celle que le concept d’onde n’aurait aucun sens s’il ne s’agissait pas de l’ondulation d’un milieu, ou d’un corps quelconque comme par exemple une corde. Il faut donc que le milieu ou le corps vibrant préexiste à sa mise en mouvement. Une onde EM ne s’extrait pas de la matière même des particules car elles finiraient par épuiser leur masse, mais c’est leur mouvement qui est la cause de l’émergence d’une onde. L’onde n’est pas une pure abstraction comme par exemple un quanta d’énergie, mais présente une réalité physique susceptible de réactions et d’actions. On fait souvent un usage abusif de la notion d’onde, comme dans la théorie des cordes, où celles-ci, de taille infime, sont censées vibrer dans la particule et l’on ne distingue plus la substance de la particule de la corde qui vibre. Il faut donc qu’il existe deux objets physiques distincts dont l’un (le mouvement d’une particule) est cause de l’autre (l’ondulation d’un milieu).

Nous avons proposé de concept de prématière pour dénommer la composition de l’onde et partant du milieu de l’espace d’où elle est issue.

Nous avons ainsi expliqué que la très grande vitesse (300.000 km/s,) de ces ondes était due la densité de ce milieu. Nous savons  par exemple que les deux principaux facteurs jouant sur la valeur de la vitesse du son sont la masse volumique et la constante d'élasticité (ou compressibilité) du milieu de propagation : la vitesse du son est d'autant plus grande que la masse volumique du milieu et sa compressibilité sont faibles. Si le son se propage à environ 15 Km/s et que sa densité est  1000 kg par m3, pour les ondes EM nous aboutissons à une densité phénoménale de 20 millions de kg par m3. A cette densité inouïe de la substance composant l’espace, il est évident qu’aucun mouvement n’est possible en son sein et il a fallu abandonner l’idée qu’une onde se déplaçant à C puisse avoir le support d’une telle substance.

Cependant, qu’est-ce que la compressibilité d’un milieu ? Elle mesure, finalement, la distance entre les éléments, de telle sorte que l’ébranlement de l’un est transmis d’autant plus rapidement qu’il est plus proche de l’autre, CAD que la densité du milieu est plus élevée.

Mais peut-on raisonner pareillement s’agissant d’un milieu non matériel qui ne se compose pas d’éléments séparés et où la notion de densité n’a plus aucun sens ? L’espace est par définition absolument continu et ne se compose pas en conséquence d’éléments séparés. On ne peut penser sa nature en y appliquant les critères de la matière puisqu’il n’est en rien matériel. Il nous faut donc analyser l’espace et sa substance « en eux-mêmes » sans nous référer à nos critères matériels habituels.  Pour l’espace-substance, puisque ne comportant pas d’éléments, il n’y a pas de temps de transmission du mouvement de l’un à l’autre. L’ondulation se propage  immédiatement sur toute la longueur C de l’onde. L’énergie de ce mouvement est infime et correspond à la constante H de Planck ( 6,626 E-36 joules). Cela veut dire que bien qu’infime, il n’en demeure pas moins que l’espace oppose une certaine résistance qui croît selon le carré de la  vitesse, ce qui interdit les vitesses infinies.

Mais l’onde de prématière est compressible selon un tout autre mode que la matière. En effet si on ne peut compresser ses éléments à l’égal d’un gaz, elle conserve la propriété classique d’avoir sa longueur d’onde raccourcie en proportion de l’augmentation de l’énergie produite pour la susciter. L’onde de prématière est donc compressible, sa longueur d’onde de plus en plus courte, jusqu’à atteindre un point de rupture à l’origine d’un changement d’état. Cette compression  de l’onde n’est compréhensible que parce que le milieu de prématière oppose une résistance au mouvement. Dans la physique actuelle on ne peut comprendre ce phénomène de compression puisqu’il n’y a que le vide pour s’opposer à son mouvement. Lui échappe également le principe même de création de matière que se manifeste justement par ce changement d’état de l’onde/photon en matière ayant pour cause cette limite atteinte de la compression des ondes de prématière.

En définitive, il existe une différence entre la mesure et la prédictibilité d’un phénomène et la compréhension de sa nature propre. Notre ambition n’est pas d’imaginer une mathématique nouvelle ou des solutions inédites, mais ce COMPLÉTER la physique actuelle par des explications de type phénoménologique. Cependant, la relativité et la physique quantique peuvent tout aussi bien fonctionner sur le plan expérimental en se dispensant de comprendre le rôle fondamental que joue la prématière.


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