Le Livre II de La symphonie des abysses est la suite et la fin des aventures d’Abrielle et de ses compagnons. Du moins sur le papier… Précédemment, l’héroïne de Carina Rozenfeld s’était enfuie de son village, dans lequel elle était considérée comme une « réminiscente » pour avoir chanté quand elle était encore une enfant, n’en pouvant plus de son quotidien aussi morne qu’inutile. Elle n’avait plus qu’une idée en tête : savoir ce qui se cache derrière le grand mur qui entoure son monde et l’empêche de « vivre ». Prête à tout et à l’écoute de la symphonie provenant des profondeurs de la mer, elle avait donc entamé un voyage dangereux vers la liberté. Sur chemin, Ca et Sa, des neutres amoureux, avec qui elle arrivait quelques temps plus tard à Portes.
C’est à Portes que ce deuxième roman commence. Auprès d’Eyal, un jeune homme à la peau claire, fils illégitime et caché du maire de cette ville gouvernée par les peaux sombres. Son statut a empêché Eyal d’aller à l’école. Mais s’il l’a toujours caché à Yibo, il sait lire. De là, son plan prend racine : obtenir ce poste d’homme de ménage de nuit à la bibliothèque. Il aurait alors accès au savoir, à l’histoire de l’endroit qui l’empêche lui aussi d’être libre. Mais même empli d’un désir brûlant de découvrir des secrets bien enfouis, Eyal ne s’attendait sûrement pas à cette vérité à laquelle ses efforts et sa malice lui ont permis d’accéder. A peine détient-il de quoi bouleverser tout le système dans lequel il a grandi qu’Abrielle, Sa et Ca se mettent sur sa route. Qu’il est poursuivi.
Ensemble, dans ce roman en deux parties, ils fuient et continuent leur quête vers un passage qui mène de l’autre côté du mur. Malgré la peur, les doutes, le froid, la faim et surtout la découverte de la raison d’être de l’anneau et de ses communautés, jamais ne leur viendra l’idée d’abandonner. Leur liberté est ce qu’ils ont de plus précieux et ils comptent bien la rejoindre. Guidés par celle-ci et par cette fameuse « symphonie » qui révèle enfin ce qu’elle est réellement, les héros de cet hymne entraînent dans une aventure incroyable aux nombreuses surprises. L’auteur des Sentinelles du futur a vu les choses en grand et avait tout calculé (c’est du moins ce qui est ressenti). Le tout est solide et prenant de la première à la dernière page. Des images glaçantes, entraînantes ou magnifiques se forment dans l’esprit du lecteur au fil du récit qui donc le stresse, le divertit, l’émerveille et lui enseigne tant.
Présentation de l’éditeur :
La conclusion du nouveau diptyque de Carina Rozenfeld.
Un hymne à la liberté, envers et contre tout !
Une nouvelle ville, de nouvelles lois, les mêmes interdits.
Abrielle et ses compagnons croyaient s’être enfin affranchis du tyrannique Règlement Intérieur.
Hélas, ils vont découvrir que les rêves qu’ils portent en eux ne pourront jamais s’exprimer dans l’enceinte du Mur.
Mais leur rencontre avec Eyal, jeune homme assoiffé de vérité, va faire renaître l’espoir.
Aucun mur, aussi haut soit-il, ne peut étouffer les cœurs épris de liberté.
Car un passage vers l’extérieur existe bel et bien. Pour y accéder, Abrielle et
ses amis vont devoir vaincre les terribles gardiens qui le défendent farouchement…
C’est en n’étant personne que l’on peut devenir quelqu’un.