Beaucoup de choses ont été dites, écrites et dessinées depuis ce funeste mercredi, quand l’horreur nous est tombée sur le coin de la tronche. Beaucoup. Parfois à tort, souvent à travers, mais comment trouver les mots justes quand on a l’impression d’être passé dans une lessiveuse émotionnelle ?
Dans les dix-sept victimes de cette tragédie, il y a des confrères dessinateurs de presse. Des copains. On n’était pas toujours d’accord – c’est un euphémisme – mais on défendait la même chose : la liberté d’expression.
Alors pour eux, pour les dix-sept, et pour nous tous, je ne vais pas me taire. Je vais continuer le combat, et rester debout. Parce que je n’ai pas peur.
Il n’y a pas d’explication rationnelle à la folie, la barbarie et l’obscurantisme. Mais il y a des réponses rationnelles. L’une d’elles est de continuer à lire, acheter et soutenir la presse la plus indépendante possible. Que la presse ose à nouveau, également, publier des dessins dans ses colonnes. Ne laissons pas mourir la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de rire.
Dessin pour la une de L’Actu, le journal de l’Université de Strasbourg : http://lactu.unistra.fr/index.php?id=21646
Dessin pour le journal Le Petit Bleu : http://www.le-petitbleu.fr/2015/01/08/lamiral-dessinateur-de-presse-a-dinan-ils-ne-nous-feront-pas-taire/
Dessin pour le site La Ribambulle : http://la-ribambulle.com/