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du 14 janvier au 8 mars 2015
Vernissage le mercredi 14 janvier à partir de 18h00
Le Château d’Eau présente l’œuvre de la photographe anglaise Vanessa Winship. Cette exposition ne se veut pas une rétrospective exhaustive mais tente par la mise en tension de ses quatre principaux ensembles de souligner l’univers mental et l’écriture visuelle de cet auteur. Réalisé toujours en noir et blanc et avec des appareils grand format, son travail croise portraits, paysages et reportages en un point de convergence entre la chronique et la fiction. Des Balkans à l’Amérique profonde, la photographie
est pour elle un voyage vers la compréhension des êtres et des territoires où elle s’arrête. Son protocole de prise de vue et sa démarche imposent qu’elle ne soit pas une simple passante, elle prend le temps de vivre sur place. Elle explore ainsi les concepts de frontière, de territoire, de mémoire, de désir, d’identité et d’histoire..
« J’ai vécu plus de 10 ans dans la région des Balkans, en Turquie et dans le Caucase. Mon travail, axé sur le point de convergence entre la chronique et la fiction, explore les concepts de frontière, de territoire, de mémoire, de désir, d’identité et d’histoire. Je m’intéresse à la narration de l’histoire et aux notions de périphérie et de limite. Pour moi, la photographie est un processus d’apprentissage, un voyage vers la compréhension. » Vanessa Winship.
Vanessa Winship fut en 2011, la première femme à recevoir le Prix Henri Cartier-Bresson.
« Des bords de la Mer Noire ou au cœur de l’Amérique profonde Vanessa Winship réalise toujours ses photographies en noir et blanc, avec des appareils grand format. Elle questionne des territoires où la vie semble en suspend, comme en attente d’un avenir mais qu’on n’espère plus meilleur, tant les mouvements de l’histoire semblent passer au loin. Ainsi ses images se chargent de mélancolie pour croiser portraits, paysages et reportages en un travail où la chronique se teinte de fiction. » JML
Galerie 2 : George Georgiou « Last stop »
George Georgiou exposée pour la première fois en France à l’occasion de la sortie début janvier de son livre éponyme « Last stop » .
Photographe anglais et subtil observateur de l’évolution des sociétés, George Georgiou est connu pour ses travaux sur l’Europe de l’Est, les Balkans et la Turquie. Ses photographies, au cadrage toujours soigné, témoignent avec finesse des soubresauts de ces régions du monde. Elles lui ont permis de remporter de nombreux prix.
« Last stop » fournit aujourd’hui l’occasion d’une double démarche. Revenant temporairement des contrées lointaines, il a orienté son regard sur Londres. Depuis les fenêtres des fameux bus à deux étages qui la traversent jusqu’à ses confins, il s’est d’abord attelé à documenter la capitale anglaise, cerner ses mouvements et ses ancrages, resituer ses paysages et son architecture, capter son énergie et ses contrastes. Confirmant une approche ethnographique doublée d’un regard humaniste, il pose la question du partage d’un espace commun par tant de gens issus de la diversité du monde, témoigne admirablement de la richesse de cette réalité urbaine tout en dépassant la dualité contre-intuitive de l’unité et du morcellement.
Le Château d’Eau 1, Place Laganne 31300 Toulouse +33(0)5 61 77 09 40 : wwwgaleriechateaudeau.org