Glee // Saison 6. Episodes 1 et 2. Loser Like Me / Homecoming.
C’est bon, Glee est de retour pour sa toute dernière saison. Je dois avouer que j’ai envie que cela s’arrête au plus vite car le carnage que la série a pu être l’année dernière, je n’ai pas vraiment envie de le revivre cette année. Heureusement pour moi, parmi ces deux épisodes il y a quelque chose à sauver avec « Homecoming » pendant que « Loser Like Me » semblait donner aux téléspectateurs l’occasion d’être à nouveau déçus de Glee. Cependant, j’ai surtout l’impression que cette saison manque de cohérence. Tout ce que l’on nous introduit c’est Rachel qui prend du temps pour remettre sur patte le Glee Club de McKinley High. « Loser Like Me » se concentre dans un premier temps sur Rachel Berry. C’est la star de la série. On va nous informer dans un premier temps que sa série sur FOX, « That’s so Rachel » a été un désastre total (« I think we are the first TV show in history to have a 0 share »). Le pilote de sa série était tellement mauvais qu’il a fait virer le directeur de la chaîne. J’ai adoré la petite référence qu’il y a à Kevin Reilly, qui a quitté FOX l’année dernière après des échecs en série durant la saison précédente. Mais après tout, quand on voit les images de That’s So Rachel par la suite dans l’épisode, on se demande si au fond Rachel Berry est conscient.
En effet, quand on a étudié les arts et le théâtre, comment peut-on se dire que le script de cette série est bon ? C’était tout de même catastrophique et l’on se demande donc comment Rachel a pu accepter de jouer là dedans. Mais le but est surtout de nous dire que Rachel ne doit pas rester définie par cet échec et elle doit se trouver une façon de revenir sur le devant de la scène, tout simplement. Et elle va le faire quand elle va se rendre compte qu’à McKinley le Glee Club n’existe plus. Elle voit donc ici l’opportunité de revenir sur le devant de la scène mais aussi d’apporter un peu de bonheur dans un lycée rongé par la folie de Sue Sylvester. D’ailleurs, il n’y a qu’elle qui semble sortir du lot dans cet épisode. J’ai adoré la façon dont elle prend en main McKinley. C’est grotesque toute cette présentation et tout ce qu’elle a mis en place dans le lycée mais c’est hilarant. On a l’impression que Ryan Murphy, Ian Brennan et Brad Falchuk ont repris confiance en la série et ont envie de mettre en scène ce qu’ils ont toujours vu de cette série et pour le coup, à mes yeux Sue était devenu l’un des personnages les plus problématiques ces derniers temps.
Je trouve que ces deux épisodes permettent de retrouver la Sue que l’on avait adorer détester au début même si tout n’est pas encore parfait. Car il y a encore des efforts à faire au niveau des dialogues. En effet, elle ne manque pas de chien (si l’on peut faire une référence au lâché de chiens à McKinley) mais elle manque surtout de répliques cultes comme elle pouvait en délivrer auparavant. J’adore une partie donc de ce que la série tente de faire mais pas tout. Reste cependant la fin, sur « Let it Go » par Rachel Berry. Un très joli moment qui permet de remettre Glee dans le droit chemin. Car le premier épisode part dans tous les sens, donne trop d’importance à Rachel et ne parvient donc pas vraiment à nous donner envie d’en voir beaucoup plus. Sauf que voilà, il y a des tas d’idées et parmi elle, peut-être celle qui pourrait sauver Glee et nous donner un semblant d’unité avant la fin. Car l’heure de la fin de la série est presque là, il ne reste que 11 épisodes et je dois avouer qu’elle ne me manque déjà pas. Je suis encore la série car j’ai envie de voir ce qu’elle a encore en stock et bien que « Homecoming » soit le meilleur épisode de la série depuis un petit bout de temps, il n’y a pas tout ce que j’attendais.
L’épisode souffre aussi en partie de Kurt et de ses histoires d’amour tumultueuse. S’il n’est plus avec Blaine (et qu’il découvre par la suite que ce dernier est avec Karowsky), je dois avouer que j’ai du mal à comprendre l’utilité de Kurt cette année. Il est là, toujours ami avec Rachel, toujours dans les pattes de sa meilleure amie, mais il ne se passe rien autour de ce personnage. On a donc l’impression que tout est fait pour que l’on s’ennui. Dans « Homecoming » les choses changent légèrement alors qu’il est un peu mieux intégrer dans le processus, surtout qu’il est co-président du Glee Club nouvelle génération. Blaine de son côté est devenu le coach des Warblers et il n’y a rien à dire là dessus avant « Homecoming ». On a donc l’impression que c’est dans ce second épisode que les choses se passent réellement pendant que dans le premier on passe plus son temps sur Rachel, Kurt et la façon dont ces deux là peuvent remonter la pente sur laquelle ils sont. Enfin, Kurt est toujours à NYADA et semble s’y plaire, il a même quelque chose à faire pour ses études qui colle parfaitement avec le fait qu’il soit le co-président du Glee Club. Cela tombe tellement bien pour lui. Et justement, « Homecoming » m’a donné l’impression de retrouver une partie de ce que j’ai toujours aimé dans Glee.
Je ne parle pas de la musique mais du message qu’il y a derrière. C’est toujours « cheesy », un peu lourd et grotesque sur les bords, mais il y a quelque chose qui se passe dans cet épisode et je pense que le retour de tous les anciens n’y est pas pour rien. Après tout, grâce à eux la série peut reprendre de plus belle et il n’y avait pas besoin de se concentrer sur un personnage à la fois. Tout le monde est invité et va se permettre de faire une petite référence amusante et avoir sa place dans ce que l’on appelle finalement un groupe de personnage. Si Sue qui fait en sorte de briser le Glee Club à nouveau simplement en proposant au quaterback gay du lycée de l’intégrer (en échange d’un sextoy de Tom Brady… franchement je dois avouer que j’ai beaucoup ri) cela a de quoi faire rire, cet épisode est avant tout là pour nous dire que la série est à nouveau en forme et qu’elle est prête à reprendre de plus belle. On sent que la série manque de budget (New York a disparu) mais ce n’est pas bien grave car au fond McKinley c’est là où tout à commencer et là où tout doit se terminer. Quoi qu’il en soit, la série fonctionne et nous offrir. J’ai adoré la reprise de « Bang Bang » par nos cheerleaders préférées, toute l’histoire de ces deux nouveaux membres du Glee Club (et des 2 suivants introduits à la fin), etc. c’est bourré de références aux débuts de la série et c’est clairement ce que j’ai le plus apprécié.
Car Glee est bonne quand elle joue la carte de la nostalgie. Je ne sais pas trop ce qu’il faut attendre par la suite de la dernière saison de Glee mais s’ils sont tous comme « Homecoming », alors je serais ravi.
« Just because you and I happen to be born in the same 10% of the population that would choose Andrew Garfield over Emma Stone… »
Note : 4/10 et 8.5/10. En bref, du médiocre au très bon, Glee est peut-être de retour pour sa dernière saison.