Lundi la nouvelle tombait : Scarlett Johansson sera l'héroïne principale de l'adaptation Ghost in the Shell. De là, l'inquiétude continue de grimper. Non pas que Scarlett ne soit pas taillée pour le rôle, Avengers et Lucy nous ont prouvé le contraire, mais sur le projet lui-même.
Une production 100% américaine cherchant à porter à l'écran l'un des monuments de la culture manga n'est pas sans rappeler le massacre que fut Dragon Ball Évolution (et qui nous met toujours la larme à l'œil). Difficile d'américaniser les personnages et l'histoire sans prendre le risque de dénaturer non seulement l'œuvre, mais également le message qu'elle porte. Surtout avec à la réalisation un Rupert Sanders dont la relecture de Blanche-Neige ne restera pas dans les mémoires.
Ultime danger de ce Ghost in the Shell ricain : voir ressurgir, dans la fouge du box-office, des adaptations encore dans les cartons comme Akira ou Cowboy Bebop.