Seulement, avec Mitsuko, les choses sont différentes. Il la retrouve le soir chez elle, et pendant que le fils unique de cette mère célibataire dort dans la pièce d’à coté, ils font l’amour comme si leur vie en dépendait. Mais le jour où Atsuko apprend cette liaison, Mitsuo doit choisir entre la passion dévorante pour sa maîtresse et la préservation de son couple et de sa vie de famille…
Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991 et écrit en français. Elle propose ici un texte à la première personne très intime, tout en délicatesse. Beaucoup de pudeur chez Mitsuo le narrateur, une certaine froideur d’analyse aussi pour un homme cédant aux passions avec une retenue typiquement japonaise. Après, il y a des hasards et des coïncidences difficiles à croire, notamment dans la rencontre des deux amants, mais peu importe, il se dégage de ce très court roman une finesse et un charme en tout point séduisants.
Azami d’Aki Shimazaki. Actes Sud, 2015. 130 pages. 13.50 euros.