Cependant cet univers de l’immobilier reste encore assez flou chez beaucoup d’investisseurs potentiels.
Si le placement est sans risque par sa facilité à trouver des locataires, il faut toutefois étudier les différentes offres (prix, dimension, emplacement, positionnement, quartier…) car les disparités en termes de valeur peuvent être très importantes.
Avant de vous engager dans un tel investissement, vous devez évaluer les dimensions afin de pouvoir héberger des quatre-quatres encombrants. En deçà de 2,20 m de large sur 5 m de long, c’est à éviter. En outre, vous devez privilégier les places de parking les plus proches des ascenseurs/escaliers.
Ce placement présente non seulement une meilleure rentabilité que dans l’immobilier du logement, mais aussi des frais allégés : ce type de bien ne vous engage pas dans de gros travaux et ne nécessite pas d’entretien particulier.
En outre, dans ce type de location les impayés sont très rares, et en cas de problème, vous avez tout à fait le droit d’interdire l’accès à votre locataire à tout moment en condamnant la porte par exemple.
En ce qui concerne les prix à l’achat, ils peuvent varier du simple au double pour un bien de qualité semblable dans un même secteur géographique. L’inconvénient est que les frais de notaire sont importants relativement au prix.
15 000 € à l’achat et 100 € à la location est un exemple de tarifs moyen pratiqué en France.
Pour calculer la rentabilité nette de votre investissement, vous devez déduire les charges de copropriété (autour de 5 € par mois), et prendre en compte la taxe foncière.
Les revenus tirés de la location d’un parking, dont vous êtes libre de fixier le prix librement en tant que propriétaire bailleurs, rentre dans la catégorie des revenus fonciers. Le revenu net imposable est déterminé après un abattement de 30 %.
Si le parking se trouve à moins d’un kilomètre du domicile du propriétaire, c’est à celui-ci de payer la taxe d’habitation. Sinon c’est à la charge du locataire.