Chronique réalisée par Littlepadfoot
:star: Au Temps des Tudors Tome 1 : Mariée et Soumise de Elizabeth Moss
Nombre de pages : 446 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie : 21 novembre 2014
Collection : Pemberley
Langue : Français
ISBN-10: 2811213295
ISBN-13: 978-2811213299
Prix Editeur : 8,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Demoiselle d’honneur de la reine Anne Boleyn, Eloise Tyrell espère pouvoir un jour se marier selon son cœur. Lord Wolf, un soldat endurci, intrigué depuis l’enfance par Eloise, se présente à la cour du roi Henry VIII avec le projet de l’épouser.
Alors que la jeune femme déteste ce guerrier qu’elle connaît à peine, elle ne manque pas de succomber au désir qu’il éveille en elle. Désir qui la terrifie, car l’Angleterre se trouve plongée dans un scandale qui montre à Eloise quel sort attend la femme dont un puissant mari se lasse…
Mon avis :
Cette romance historique débute à la cour des Tudors en janvier 1536. Pour replacer le contexte historique, c’est la dynastie des Tudors avec au pouvoir Henri VIII et sa seconde épouse Anne Boleyn qui ne lui a toujours pas fourni d’héritiers mâles, ce qui ne va pas tarder à lui attirer des ennuis. D’autant plus que selon les rumeurs, elle ne serait pas totalement fidèle au roi et c’est sur une scène d’adultère que s’ouvre ce roman.
Eloise en tant que dame de compagnie de la reine, surprend un rendez-vous privé entre Anne Boleyn et deux gentilshommes de la cour. Mais très vite, ils sont interrompus par l’arrivée imminente du roi. Toutes les dames de compagnies se rassemble dans le salon de la reine, poussant ses prétendants dehors et arrangeant la tenue de la reine pour dissimuler son forfait. On voit donc la corruption de la cour des Tudors, où les demoiselles d’honneur de la reine sont contraintes à être complices de l’infidélité d’Anne Boleyn.
Cependant Eloise va bientôt vite être éloigné de la cour et de ses tracas, car son père vient d’y arriver pour lui annoncer qu’il l’avait promise à Lord Wolf. Avec l’accord du roi et de la reine, mais sans celui d‘Eloise, la voici fiancée et en route pour le Yorkshire avec son futur époux qui lui est quasiment inconnu et qui l’effraie, pour aller se marier à Wolf Hall.
Eloise est une héroïne assez simple et timide, telle que l’exige les convenances de l’époque, soumise à son père, puis à son mari, engoncée dans ses mœurs et la retenue. Elle a tout de même un caractère assez prononcé, qu’elle révèle un peu plus en la présence de son mari. Par contre elle est aussi incroyablement butée sur le fait que son mari puisse réellement la désirer, qu’il ne veut pas seulement faire d’elle la mère de son héritier mais aussi son épouse à part entière. C’est évidemment dû à l’époque où les mariages sont par intérêts et non par amour ou désir, les hommes sont donc souvent infidèles et n’hésitent pas à prendre des maîtresses.
Concernant Lord Wolf, c’est un soldat du roi, un peu rustre qui ne cache pas que c’est lui l’homme, lui le dominant et il compte bien le faire comprendre dès le début à sa nouvelle épouse. Il reste profondément blessé de sa précédente fiancée, Margerie, qui l’a quitté pour un autre homme. Depuis il n’accorde plus aucun crédit à l’amour, pour sa future femme il n’a que du désir. Cependant, l’évolution de son personnage m’a dérangé à la fin, c’était beaucoup trop rapide et il a presque changé du jour au lendemain.
Entre le couple ce n’est pas vraiment tendre, c’est un vrai dialogues de sourds et ensemble tout le long du roman, il y a quelque chose qui se répète dans leur relation, comme un cycle perpétuel. Il y a d’abord la froideur, puis un désir fou et passage à l’acte, mais une parole de l’un ou l’autre brise leur toute nouvelle intimité et ça recommence…Ils ne s’entendent bien qu’au lit finalement. Il y a d’ailleurs une profusion de scènes de sexe qui peut durer sur tout un chapitre ! Heureusement que c’est toujours bien amené et que l’auteur est très juste dans sa manière d’écrire, bien que ça vire parfois dans le vulgaire. Vulgarité qui vient en rapport avec le caractère des personnages et non par rapport à la narration.
J’ai beaucoup aimé le début de l’histoire mais à partir du moment où ils partent au Nord pour se marier, ça manque un peu d’action. Cette partie du récit est de plus assez longue à mon goût et j’ai eu peur que l’auteur ne s’enfonce un peu trop dans une routine jusqu’à la fin du roman.
Heureusement, l’action revient lorsqu’on rappelle Eloïse à la cour du roi pour quelque chose qui va à l’encontre de la vie et de l’honneur de la toute nouvelle mariée.
A ce stade là, l’histoire devient vraiment intéressante, la suite est pleine de rebondissements et de quiproquos, ça m’a moi-même beaucoup désappointée, l’auteur m’a mené par le bout du nez, aussi bien presque que l’héroïne de l’histoire ! De plus, on revient à la même ambiance qu’au début, celle de la cour, que j’aimais beaucoup, cela m’a d’autant plus intéressée.
Cependant, j’avoue que j’eu beaucoup de mal à aimer les personnages, je ne me suis pas vraiment attaché à eux, sauf peut-être vers la fin. Néanmoins, j’ai aimé le fond historique de la dynastie des Tudors, l’histoire et la manière de l’auteur pour raconter son intrigue… Du coup je me laisserais sûrement tenter par le tome 2, surtout que je pense déjà savoir qui cela va concerner d’après la fin de ce tome ;)
Chronique réalisée par Littlepadfoot
:star: Au Temps des Tudors Tome 1 : Mariée et Soumise de Elizabeth Moss
Nombre de pages : 446 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie : 21 novembre 2014
Collection : Pemberley
Langue : Français
ISBN-10: 2811213295
ISBN-13: 978-2811213299
Prix Editeur : 8,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Demoiselle d’honneur de la reine Anne Boleyn, Eloise Tyrell espère pouvoir un jour se marier selon son cœur. Lord Wolf, un soldat endurci, intrigué depuis l’enfance par Eloise, se présente à la cour du roi Henry VIII avec le projet de l’épouser.
Alors que la jeune femme déteste ce guerrier qu’elle connaît à peine, elle ne manque pas de succomber au désir qu’il éveille en elle. Désir qui la terrifie, car l’Angleterre se trouve plongée dans un scandale qui montre à Eloise quel sort attend la femme dont un puissant mari se lasse…
Mon avis :
Cette romance historique débute à la cour des Tudors en janvier 1536. Pour replacer le contexte historique, c’est la dynastie des Tudors avec au pouvoir Henri VIII et sa seconde épouse Anne Boleyn qui ne lui a toujours pas fourni d’héritiers mâles, ce qui ne va pas tarder à lui attirer des ennuis. D’autant plus que selon les rumeurs, elle ne serait pas totalement fidèle au roi et c’est sur une scène d’adultère que s’ouvre ce roman.
Eloise en tant que dame de compagnie de la reine, surprend un rendez-vous privé entre Anne Boleyn et deux gentilshommes de la cour. Mais très vite, ils sont interrompus par l’arrivée imminente du roi. Toutes les dames de compagnies se rassemble dans le salon de la reine, poussant ses prétendants dehors et arrangeant la tenue de la reine pour dissimuler son forfait. On voit donc la corruption de la cour des Tudors, où les demoiselles d’honneur de la reine sont contraintes à être complices de l’infidélité d’Anne Boleyn.
Cependant Eloise va bientôt vite être éloigné de la cour et de ses tracas, car son père vient d’y arriver pour lui annoncer qu’il l’avait promise à Lord Wolf. Avec l’accord du roi et de la reine, mais sans celui d‘Eloise, la voici fiancée et en route pour le Yorkshire avec son futur époux qui lui est quasiment inconnu et qui l’effraie, pour aller se marier à Wolf Hall.
Eloise est une héroïne assez simple et timide, telle que l’exige les convenances de l’époque, soumise à son père, puis à son mari, engoncée dans ses mœurs et la retenue. Elle a tout de même un caractère assez prononcé, qu’elle révèle un peu plus en la présence de son mari. Par contre elle est aussi incroyablement butée sur le fait que son mari puisse réellement la désirer, qu’il ne veut pas seulement faire d’elle la mère de son héritier mais aussi son épouse à part entière. C’est évidemment dû à l’époque où les mariages sont par intérêts et non par amour ou désir, les hommes sont donc souvent infidèles et n’hésitent pas à prendre des maîtresses.
Concernant Lord Wolf, c’est un soldat du roi, un peu rustre qui ne cache pas que c’est lui l’homme, lui le dominant et il compte bien le faire comprendre dès le début à sa nouvelle épouse. Il reste profondément blessé de sa précédente fiancée, Margerie, qui l’a quitté pour un autre homme. Depuis il n’accorde plus aucun crédit à l’amour, pour sa future femme il n’a que du désir. Cependant, l’évolution de son personnage m’a dérangé à la fin, c’était beaucoup trop rapide et il a presque changé du jour au lendemain.
Entre le couple ce n’est pas vraiment tendre, c’est un vrai dialogues de sourds et ensemble tout le long du roman, il y a quelque chose qui se répète dans leur relation, comme un cycle perpétuel. Il y a d’abord la froideur, puis un désir fou et passage à l’acte, mais une parole de l’un ou l’autre brise leur toute nouvelle intimité et ça recommence…Ils ne s’entendent bien qu’au lit finalement. Il y a d’ailleurs une profusion de scènes de sexe qui peut durer sur tout un chapitre ! Heureusement que c’est toujours bien amené et que l’auteur est très juste dans sa manière d’écrire, bien que ça vire parfois dans le vulgaire. Vulgarité qui vient en rapport avec le caractère des personnages et non par rapport à la narration.
J’ai beaucoup aimé le début de l’histoire mais à partir du moment où ils partent au Nord pour se marier, ça manque un peu d’action. Cette partie du récit est de plus assez longue à mon goût et j’ai eu peur que l’auteur ne s’enfonce un peu trop dans une routine jusqu’à la fin du roman.
Heureusement, l’action revient lorsqu’on rappelle Eloïse à la cour du roi pour quelque chose qui va à l’encontre de la vie et de l’honneur de la toute nouvelle mariée.
A ce stade là, l’histoire devient vraiment intéressante, la suite est pleine de rebondissements et de quiproquos, ça m’a moi-même beaucoup désappointée, l’auteur m’a mené par le bout du nez, aussi bien presque que l’héroïne de l’histoire ! De plus, on revient à la même ambiance qu’au début, celle de la cour, que j’aimais beaucoup, cela m’a d’autant plus intéressée.