J’ai beaucoup pensé aux victimes de cet attentat et leurs proches, et je suis sidérée par ce qui s’est passé.
Évidemment, je ne comprend pas qu’on puisse réagir à des dessins (aussi insultants, discriminants, – – – – phobes qu’ils soient) par une telle violence.
J’espère qu’autour de moi, les gens résisteront à la facilité de l’amalgame;
J’ai peur de ce que l’avenir réserve, je veux me sentir en sécurité en marchant dans la rue, et je souhaite ardemment que les auteurs de ces atrocités soient arrêté et traduit en justice.
Mais.
Je ne comprend pas qu’on veuille « imposer » une ligne de conduite.
J’ai l’impression d’une surenchère de l’émotion.
Chacun réagit différemment, et si je ne parait pas aussi choquée / retournée que d’autres, ce n’est pas pour autant que j’ai moins de valeur.
La Minute de silence, je n’y suis pas allée.
Les icônes « Je suis Charlie », je ne les aient pas mises.
Et oui, j’ai publié autre chose que sur ce sujet, aujourd’hui.
Parceque je suis libre.
Parceque j’ai l’esprit de contradiction.
Parceque j’ai ma liberté d’expression.
Et que le fait de ne pas suivre le mouvement ne fait pas de moi … une complice de ces terroristes !
*houuu je ne vais pas me faire des amis là*
Anya