Aujourd'hui, en ce jour de deuil national, je ne fais qu'une petite chronique pour rappeler à tous que l'attentat qui nous a tous profondément choqué hier avait pour but de nous priver de notre liberté d'expression et notre liberté de presse. Mais nous ne devons pas renoncer, nous, personnes qui écrivont, chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Charb disait très justement qu'il préfèrait mourir débout que vivre à genoux.
Alors que nous soyons journalistes, dessinateurs, chroniqueurs ou simplement petit auteur anonyme d'un blog littéraire, nous ne devons pas renoncer à notre plume à cause d'eux. Sinon, ils auront gagné. Sinon, la rédaction de Charlie Hebdo aura payé le prix fort pour rien.
Par respect pour les victimes qui ont été sacrifiées pour préserver nos libertés fondamentales, je ne publierai pas de critique littéraire aujourd'hui. Comme le disait l'une des phrases qui a émergé hier sur les réseaux sociaux : "ils voulaient tuer Charlie, ils n'ont réussi qu'à le rendre immortel". Parce qu'aujourd'hui, en ce jour de deuil national, nous sommes tous Charlie.