Parmi ces découvertes récentes figurent deux planètes dont la taille est proche de celle de la Terre et situées dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire où l’eau à l’état liquide, donc la vie pourraient potentiellement exister.
Six autres spécimens un peu plus grands que les deux premiers ont également été observés en orbite dans des zones habitables.
Les deux exoplanètes qui semblent le plus similaires à la Terre sont Kepler-438b et Kepler-442b. Elles sont en orbite autour de naines rouges, à respectivement 470 et 1 100 années-lumière de la Terre. Kepler-438b tourne autour de son étoile en 35 jours tandis que Kepler-442b orbite en 112 jours.
Kepler-438b posséderait un diamètre 12% plus grand que celui de la Terre, ce qui estimerait à 70% les chances d’être rocheuse, d’après les calculs de ces astronomes. Quant à Kepler-442b son diamètre serait d’un tiers plus grand que celui de la Terre, et les chances d’être rocheuse sont estimées à 60%. Sachant que ces planètes-là ne sont pas plus petites que la Terre, pour que la vie puisse y être présente, elles doivent chacune recevoir au moins autant de lumière de leur étoile que la Terre en reçoit du soleil, une condition essentielle de manière à maintenir une température permettant la présence d’eau liquide.
Kepler-438b recevrait environ 40% de radiations lumineuses de plus que la Terre avec le soleil. Cependant la probabilité que Kepler-438b soit dans la zone habitable habitable a été estimée à 70%. Pour Kepler-442b qui a environ deux-tiers de rayonnement supplémentaire, les chances d’être dans la zone habitable sont de 97%. Mais en raison du manque d’informations, nous ne savons pas avec certitude si certaines de ces exoplanètes sont réellement habitables.
Ces huit planètes potentiellement habitables sont trop petites pour que l’on puisse mesurer leur masse et confirmer ainsi leur observation. De ce fait, les scientifiques ont utilisé un programme informatique « BLENDER » ayant permis de déterminer statistiquement la probabilité de leurs existences.
Parmi les données récoltées, il a été révélé que quatre d’entre elles se trouvent dans des systèmes stellaires multiples.
Avant ces observations, les deux exoplanètes les plus similaires de la Terre étaient Kepler-186f dont la découverte avait été annoncée en avril dernier et Kepler-62f.